-
Grille de la nouvelle saison d’Al Aoula : Une offre attractive de grands rendez-vous
-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
Présentée sous le signe «Figurations», cette exposition donne à voir des œuvres très inspirées et d’une grande profondeur qui témoignent du talent de l’artiste peintre. Des œuvres appartenant intégralement à la famille Megara et dont le public peut apprécier la valeur jusqu’au 4 juin prochain.
Cette exposition offre l’occasion aux Casablancais d’apprécier «la place qu’occupe la figuration dans l’œuvre de Meki Megara», souligne la galerie. Qui rappelle, dans une note de présentation, que ce grand artiste a grandement contribué à enrichir «le patrimoine pictural marocain par une œuvre constamment renouvelée, dont l’exigence est la marque patente».
C’est à la fin des années 40 que le précurseur de la peinture moderne au Maroc s’intéresse véritablement à la figuration qui, au fil des années, va occuper une place prépondérante dans ses œuvres. A ce propos, il est à rappeler que les dernières toiles réalisées de son vivant sont figuratives. Ce qui laisse penser que «la peinture figurative marque ainsi le point de départ et l’ultime approche esthétique de l’artiste» dont les œuvres ont intégré plusieurs collections privées au Maroc comme à l’étranger.
Mais aussi, plusieurs collections prestigieuses. A ce propos, la galerie L’Atelier 21 cite parmi celles-ci : le ministère de la culture en Espagne, le Centre galicien d’art contemporain de Saint-Jacques de Compostelle, l’Académie royale de Cadix, le Centre d’art contemporain de Tétouan, Bank Al-Maghrib, la Société générale, Attijariwafa Bank et la Fondation ONA, entre autres.
Pour rappel, Meki Megara reçoit sa formation artistique dans sa ville natale, à l’Ecole des Beaux-Arts de Tétouan. L’artiste peintre poursuit sa formation à l’Ecole Santa Isabel de Hungria à Séville, avant d’aller se perfectionner à l’Ecole San Fernando de Madrid. Quelques années plus tard, il décide de s’installer au Maroc et de partager son expérience au sein des Beaux-Arts de Tétouan où il enseigne les lois de la perspective. Ainsi s’ouvre une nouvelle page pour l’artiste qui s’investira longuement dans la création d’une peinture moderne au Maroc.