-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
-
Garzon, petit village d'Uruguay apparu sur la carte de l'art international
L'Asie est un important producteur d'émissions engendrant l'ozone. Transportées vers l'est à travers le Pacifique au gré de conditions météorologiques qui favorisent particulièrement leur migration au printemps, ses émissions polluantes ont atteint une grande partie de l'ouest des États-Unis, y entraînant une importante augmentation de l'ozone présent au niveau du sol : l'ozone troposhérique. Ce polluant est en majeure partie produit par l'activité humaine, une petite quantité l'étant naturellement au-dessus des zones forestières.
L'étude de la NOAA montre que l'ozone troposphérique sur la partie ouest des États-Unis a augmenté continuellement au cours des trois dernières décennies, de 30% par rapport à des mesures de 1984. Elle prouve également que les plus fortes augmentations observées au cours des quinze dernières années sont associées aux masses d'air influencées par les émissions sur la Chine, l'Inde et les pays de l'Asie du Sud-Est.
Cette augmentation de concentration d'ozone est inquiétante pour le niveau de qualité de l'air. Si la hausse devait se poursuivre, il pourrait devenir impossible pour certaines régions des États-Unis de respecter les taux exigés par la législation, avertit l'étude.