-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
L'Asie est un important producteur d'émissions engendrant l'ozone. Transportées vers l'est à travers le Pacifique au gré de conditions météorologiques qui favorisent particulièrement leur migration au printemps, ses émissions polluantes ont atteint une grande partie de l'ouest des États-Unis, y entraînant une importante augmentation de l'ozone présent au niveau du sol : l'ozone troposhérique. Ce polluant est en majeure partie produit par l'activité humaine, une petite quantité l'étant naturellement au-dessus des zones forestières.
L'étude de la NOAA montre que l'ozone troposphérique sur la partie ouest des États-Unis a augmenté continuellement au cours des trois dernières décennies, de 30% par rapport à des mesures de 1984. Elle prouve également que les plus fortes augmentations observées au cours des quinze dernières années sont associées aux masses d'air influencées par les émissions sur la Chine, l'Inde et les pays de l'Asie du Sud-Est.
Cette augmentation de concentration d'ozone est inquiétante pour le niveau de qualité de l'air. Si la hausse devait se poursuivre, il pourrait devenir impossible pour certaines régions des États-Unis de respecter les taux exigés par la législation, avertit l'étude.