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Coup de théâtre dans cette affaire qui empoisonne les relations entre Washington et plusieurs de ses alliés européens, ces affirmations ont été formulées sous serment, devant le Congrès, par le patron de l'agence de sécurité nationale (NSA), le général Keith Alexander. Interrogé sur le fait de savoir si la NSA partageait ses informations avec les "alliés européens" et si ces derniers partageaient les leurs avec l'agence américaine, le général Alexander a répondu par l'affirmative. Egalement entendu lors de l'audition devant le Congrès, le directeur national du renseignement, James Clapper, qui supervise les 16 agences de renseignement américaines dont la NSA, a de son côté dénoncé "un torrent de révélations préjudiciables" pour le travail de ses services.
Un haut responsable de l'exécutif a expliqué à l'AFP que l'administration de Barack Obama réfléchissait à l'opportunité de déclarer illégales les écoutes des conversations de dirigeants amis, comme révélé plus tôt par le New York Times, mais souligné qu'une telle décision n'avait pas été prise.
Lundi soir, le président Obama a souligné qu'il avait lancé un réexamen des opérations de collecte de renseignement, notamment par la NSA, "pour être certain que ce qu'ils sont capables de faire ne devienne pas ce qu'ils doivent faire".
Dans un entretien télévisé, M. Obama, qui évoque un tel "réexamen" depuis plusieurs mois dans la foulée des révélations de M. Snowden, a toutefois refusé de répondre à une question sur l'espionnage des communications de la chancelière Merkel.
Dans ce contexte, la dirigeante européenne a relevé que la question de la protection des données personnelles sur Internet pourrait être plus que jamais un point d’achoppement des discussions pour un accord de libre-échange UE-USA. C'est un sujet qui pourrait "facilement faire dérailler" les discussions, a prévenu Mme Reding. La représentation du Commerce extérieur américain, chargée des discussions avec les Américains, a de son côté souligné que "les discussions sur les activités de surveillance de la NSA (étaient) distinctes de nos négociations commerciales". "Il serait malheureux que ces questions --aussi importantes soient-elles-- nous détournent de notre objectif commun de négocier un accord de grande qualité pour le XXIe siècle", a ajouté une porte-parole sous couvert d'anonymat
Des parlementaires européens en visite à Washington pour demander des comptes aux Etats-Unis sur l'espionnage en Europe ont de leur côté avoué ne pas savoir si les informations évoquées provenaient de services européens.
"Il est très clair que le numéro de téléphone de Mme Merkel a été trouvé dans des fichiers américains", a assuré l'Allemand Elmar Brok, membre de la délégation. Quant aux données concernant la France et l'Espagne, "c'est une autre histoire", a-t-il ajouté.