-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
Le chef du Pentagone, qui s’exprimait à Singapour lors d’une conférence sur la sécurité, a jugé capital que la communauté internationale maintienne pour l’heure ses sanctions contre Pyongyang, alors que se profile le sommet entre le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong Un.
“Il n’y aura de répit pour la Corée du Nord que quand elle aura pris des mesures vérifiables et irréversibles vers la dénucléarisation”, a-t-il dit lors d’une rencontre avec les ministres sud-coréen et japonais de la Défense.
“Nous sommes tenus par un engagement inébranlable à renforcer davantage encore notre coopération en matière de défense, ce qui est le meilleur moyen de préserver la paix”.
“Nous pouvons être prudemment optimistes au moment où nous allons de l’avant”, a déclaré de son côté le ministre sud-coréen de la Défense Song Young-moo au sujet du dossier nord-coréen.
M. Mattis a évité de s’exprimer publiquement au sujet du sommet -dont M. Trump a confirmé vendredi la tenue- en renvoyant les questions vers le département d’Etat.
Dans une nouvelle manifestation de la détente spectaculaire entre Pyongyang et Washington, le président américain s’est entretenu vendredi pendant près d’une heure et demie dans le Bureau ovale avec le général Kim Yong Chol, présenté comme le “deuxième homme le plus puissant de Corée du Nord”.
Ce dernier, en première ligne dans la préparation du sommet avec son alter ego américain, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, lui a remis un courrier de Kim Jong Un dont le contenu n’a pas été révélé immédiatement. Tout sourires, il a raccompagné l’émissaire jusqu’à sa voiture, lui serrant la main à plusieurs reprises tout en continuant à s’entretenir avec lui pendant encore plusieurs minutes.
L’ordre du jour du sommet du 12 juin à Singapour est au cœur de ces tractations entre les deux pays sans relations diplomatiques, qui échangeaient encore il y a six mois menaces et invectives autour des ambitions nucléaires nord-coréennes.
Washington réclame une dénucléarisation “complète, vérifiable et irréversible” de la Corée du Nord et se dit prêt à apporter des garanties pour la “sécurité” du régime reclus, qui a toujours considéré son arsenal comme une sorte d’assurance-vie.
“Nous pouvons nous attendre, au mieux, à un chemin de négociations semé d’embûches”, a déclaré M. Mattis.
“En tant que ministres de la Défense, nous devons conserver une collaboration défensive forte pour permettre à nos diplomates de négocier calmement en position de force en ce moment critique”, a-t-il dit.