"Le Venezuela connait une tragédie de dictature. Le peuple vénézuélien souffre et meurt. Il y a beaucoup de pauvreté et aucun accès à la nourriture et aux médicaments", a déploré le vice-président américain, en critiquant la répression des manifestations anti-maduro et des journalistes.
Faisant part d'une convergence de vues au niveau diplomatique concernant le Venezuela, le haut responsable américain a relevé que son pays ne soutient pas le recours à la force pour résoudre la crise vénézuélienne.
De son avis, il y a besoin de renforcer la position politique et économique en vue de rétablir la démocratie dans les plus brefs délais au Venezuela.
Le vice-président américain est arrivé mardi en Argentine en provenance de la Colombie, où il a eu des entretiens avec le président Juan Manuel Santos sur la situation à Caracas.
S'exprimant lundi sur le Venezuela, M. Pence avait affirmé que Washington ne laisserait pas le Venezuela se transformer en "Etat en faillite" qui mettrait en péril la sécurité de la région.
"Nous ne resterons pas les bras croisés tandis que le Venezuela s'effondre", avait-il dit, en assurant au président colombien que les Etats-Unis souhaitaient "une solution pacifique" à la crise au Venezuela.
Le vice-président américain devait s’envoler hier vers le Chili, où il devait rencontrer la présidente Michelle Bachelet, avant-dernière étape de cette première tournée sud-américaine, qu'il clôturera par une visite au Panama.