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"Si la Russie continue de couvrir les agissements de l'Iran, les Etats-Unis et leurs alliés vont devoir prendre eux-mêmes des sanctions", a affirmé l'ambassadrice américaine auprès de l'Onu lors d'un voyage au Honduras.
Nikki Haley n'a pas précisé aux journalistes quelles actions pourraient être prises.
La Russie a opposé son veto à une résolution soumise au Conseil de sécurité, lundi, dans laquelle étaient évoquées des inquiétudes après que des enquêteurs de l'Onu ont trouvé les preuves démontrant que l'Iran n'a pas respecté l'embargo imposé par l'Onu sur les armes à destination des rebelles chiites houthis.
Le projet de résolution a été soumis par la Grande-Bretagne, en consultation avec les Etats-Unis et la France.
Ce veto russe est une défaite pour Washington, qui milite depuis des mois pour que l'Iran soit sanctionné par les Nations unies et qui veut par ailleurs corriger les "terribles défauts" de l'accord sur le nucléaire iranien.
"Sur la base d'un rapport partial, ils ont essayé de faire passer une résolution faisant référence à l'Iran, mais ils ont échoué", a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, cité par l'agence officielle Irna.
"Il s'agit là encore d'un nouvel échec des efforts du gouvernement américain pour traîner l'Iran devant le Conseil de sécurité", a-t-il ajouté. "Au cours de l'année écoulée, le gouvernement américain a tenté plusieurs fois (...) et a échoué à chaque fois".
Depuis plusieurs mois, les Etats-Unis, qui ont pour bête noire l'Iran, font pression pour condamner et sanctionner Téhéran après les tirs par les rebelles houthis du Yémen de missiles de fabrication iranienne sur l'Arabie Saoudite en 2017.
"La décision sur l'accord sur le nucléaire ne va pas dépendre de ce vote, mais je peux dire que ça n'aide pas", a déclaré Haley. "Cela a simplement confirmé ce que nous pensions : l'Iran bénéficie d'un passe-droit pour son comportement dangereux et illégal."
Le projet de résolution soumis par la Grande-Bretagne avait pour but de mentionner pour la première fois l'implication de l'Iran dans la fourniture d'armes aux rebelles houthis au Yémen.
En définitive, la résolution adoptée lundi prévoit le renouvellement des mesures prises en 2015, avec l'embargo sur les armes à destination des Houthis et des sanctions contre le chef de la milice chiite, Abdoulmalik al Houthi, et Ahmed Saleh, ex-chef de la Garde républicaine et fils de l'ancien président Saleh, par un gel de leurs avoirs à l'étranger et une interdiction de visas.
L'Iran a toujours nié avoir fourni des armes aux rebelles houthis. Il a affirmé mardi que le non aboutissement à l'ONU des efforts destinés à faire adopter une résolution sur le Yémen critiquant Téhéran représentait un nouvel échec pour les Etats-Unis.
Depuis le déclenchement de l’intervention de la coalition arabe, la guerre contre les rebelles Houthis, proches de l'Iran, a fait plus de 10.000 morts, dont une moitié de civils, selon des chiffres de l'Onu.