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Le Koweït, au nom des pays arabes membres du Conseil de sécurité, a présenté la veille un projet de déclaration appelant à une "enquête indépendante et transparente" sur les violences, et faisait part d'une "profonde inquiétude quant à la situation à la frontière" entre Gaza et Israël.
Samedi, les Etats-Unis ont fait part de leurs objections face à ce texte et ont indiqué qu'ils ne le soutiendraient pas, selon la même source.
Le projet de déclaration réaffirmait également "le droit à protester pacifiquement" pour les Palestiniens et exprimait la "peine" des membres du Conseil "face à la perte de vies palestiniennes innocentes".
Il appelait "toutes les parties à la retenue et à prévenir toute escalade supplémentaire" des violences, tout en soulignant la nécessité de promouvoir la paix entre Israël et les Palestiniens sur la base d'une solution à deux Etats.
De son côté, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s’est déclaré "profondément préoccupé" par ces affrontements et a appelé à "une enquête indépendante et transparente sur ces incidents".
Son appel a été relayé par la porte-parole de la diplomatie européenne Federica Mogherini, par Amnesty International et par le chef du parti d'opposition de gauche israélien Meretz, Tamar Zandberg.
Seize Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés vendredi par l'armée israélienne le long de la frontière avec la bande de Gaza, suite à ce mouvement de protestation soutenu par le Hamas, et qui doit durer des semaines pour exiger le "droit au retour" des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus imposé à Gaza par Israël.
La majorité des victimes ont été atteintes par balles, mais les soldats ont également utilisé des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes, ont précisé les services médicaux palestiniens, ajoutant que l'un des morts était âgé de 16 ans.
Le premier jour de ce mouvement coïncide avec la "Journée de la Terre" en Palestine, un hommage annuel rendu à des Arabes israéliens tués lors de manifestations en 1976 contre les confiscations de terres arabes en Galilée.
Les forces d'occupation israéliennes ont également lancé, vendredi, des frappes aériennes contre trois positions du mouvement Hamas, dans la bande de Gaza.
Par ailleurs, les Palestiniens ont observé, samedi, une journée de deuil national suite au massacre commis la veille par l'armée de l'occupation israélienne le long de la frontière avec la bande de Gaza lors duquel 15 Palestiniens ont été tués et 1.400 autres blessés,
Ce samedi, commerces, écoles et universités ont fermé leurs portes en Cisjordanie et à Al Qods-Est en réponse à l'appel des forces nationalistes à observer une grève générale en signe de protestation contre le massacre commis par les forces de l'occupation israéliennes à l'occasion de la célébration de la Journée de la Terre, indique l'agence de presse palestinienne Wafa.
Pour sa part, le président palestinien, Mahmoud Abbas, a appelé les Nations unies à mettre en place immédiatement une protection internationale pour le peuple palestinien, au lendemain du massacre israélien qui a fait 15 morts et 1.400 blessés parmi les civils palestiniens.
Les Nations unies doivent agir immédiatement en vue de mettre en place un régime de protection internationale pour le peuple palestinien sans défense face aux agressions répétées des forces de l'occupation israéliennes, a indiqué M. Abbas dans un discours.