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Ce France-Angleterre a débuté dans l'émotion, avec un hommage rendu par le stade aux victimes des récents attentats de Manchester et Londres, en présence du président Emmanuel Macron et de la Première ministre britannique Theresa May.
L'hymne "God Save The Queen" a été entonné à pleins poumons par l'enceinte dionysienne, comme un écho au match Angleterre-France quelques jours après les attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, lorsque Wembley avait chanté "la Marseillaise".
Difficile transition, mais le jeu a repris ses droits. Pour un drôle de match, décidément. Déjà dans son positionnement, intercalé entre une défaite retentissante en Suède vendredi (2-1), qui a relégué les Bleus à la deuxième place de leur groupe qualificatif pour le Mondial-2018, et un rendez-vous relevé face aux Pays-Bas le 31 août dans ce même "SdF".
La victoire permet au moins aux Bleus de ne pas s'enfoncer dans une spirale négative, après l'amical perdu face à l'Espagne (2-0) fin mars, mais s'est dessinée au fil de faits de jeu.
Le premier: une ouverture du score tôt par Kane à l'issue d'un superbe mouvement collectif anglais. Alli renverse le jeu pour Sterling, dont la talonnade trouve Bertrand qui sert un caviar à son capitaine (9e).
Les Français ont répliqué en reprenant des renvois du gardien Heaton, avec Umtiti (22e) et Sidibé (43e) à la conclusion pour leurs premiers buts en bleu. A l'origine de chacun de ces buts, il y avait le coup franc de Lemar, et un numéro tout en déhanché de Dembélé. Ces deux-là ont ébouriffé la rencontre.
Kylian Mbappé, 18 ans, a également brillé même s'il n'a pu ouvrir son compteur buts, sa frappe heurtant la transversale (71e).
L'efficacité de la jeune triplette offensive des Bleus a donné des frissons au Stade de France. Et des espoirs dans l'optique de la Russie...
La France a toutefois dû cravacher pour gagner, victime d'un second fait de jeu qui aurait pu mettre fin à ses aspirations d'attaque. Varane s'est fait expulser en début de seconde période après avoir fauché Alli dans la surface. L'arbitre italien, Davide Massa, a demandé l'aide de la vidéo, remisé le carton jaune qu'il avait initialement à la main pour sortir le rouge, et confirmer le penalty, transformé par Kane (48e).
Mais c'est à dix contre onze que les Français ont inscrit le but de la victoire.
Les Bleus peuvent partir en vacances l'esprit un peu plus léger qu'après la boulette de Lloris en Suède. Et Deschamps l'esprit un peu plus encombré encore d'un savoureux embarras du choix.