Le zèbre utilise ses rayures pour troubler les prédateurs


Maxisciences
Mercredi 25 Décembre 2013

Le zèbre utilise ses rayures pour troubler les prédateurs
L’utilité des rayures du zèbre est une problématique à laquelle les chercheurs s’attèlent depuis de nombreuses années. Plusieurs biologistes, y compris Darwin et Wallace, s’y sont d’ailleurs cassé les dents. Au cours du temps, plusieurs théories ont été avancées quant aux avantages évolutifs conférés par la robe de l’animal.
Si certains affirment qu’il s’agit d’un facteur de communication sociale, d’autres y voient un moyen de camouflage. Cependant, l’hypothèse la plus récurrente suppose que les curieux motifs bicolores permettent de tromper les prédateurs et insectes piqueurs, à l’instar d’une illusion d’optique. Cette théorie a récemment été étayée par une équipe de chercheurs de l’université de Queensland, en Australie.
Pour ce faire, les scientifiques sont partis du présupposé que de nombreux animaux, comme les humains partagent des mécanismes de détection des mouvements. Ces processus permettent d’analyser les directions d’un objet qui se déplace en utilisant l’apparence de ses contours. 
En utilisant des animations et modélisations informatiques, les chercheurs ont constaté que les rayures du zèbre, espacées sur ses flancs et plus rapprochées sur le dos et la nuque, créent une illusion d’optique. Les résultats, publiés dans la revue Zoologie, suggèrent que cette illusion perturbe les assaillants, d’autant plus lorsque les animaux sont en mouvement et regroupés en troupeau.
A cause des rayures qui se mélangent lors du déplacement, les prédateurs auraient tout simplement plus de mal à bien établir le mouvement de leur proie et à en définir les contours. “Nous estimons que cette illusion trompe les prédateurs et parasites sur la direction du mouvement du zèbre. De cette manière, les insectes piqueurs sont amenés à abandonner leur atterrissage et les prédateurs peuvent être perturbés lors du calcul de leur attaque”, explique dans l’étude Martin How, co-auteur.
Selon les chercheurs, cette nouvelle découverte pourrait également s’appliquer à d’autres espèces arborant des raies noires et blanches comme certains serpents ou poissons.
 


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