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Onze bâtiments, plus proches du HLM que de l’hôtel 5 étoiles, abritent pour la durée des jeux 2.818 appartements «de standing olympique», selon les organisateurs.
Pour des footballeurs britanniques habitués au faste des grands hôtels, les conditions sont plutôt spartiates: lits jumeaux avec table de nuit de bois clair, sac à linge sale et deux serviettes de toilette, une penderie pour deux et l’autorisation de ramener chez soi la couette aux couleurs olympiques.
Le milieu de terrain de Liverpool Craig Bellamy a reconnu que c’était «nouveau pour nous», tout en trouvant que «manger avec les autres sportifs constituait un ajout heureux à l’expérience». Les footballeurs sont «généralement tenus à l’écart», observe-t-il, tout à fait prêt à «se mettre dans le bain».
Le champion de tir australien Russell Mark s’est plaint en revanche de ne pouvoir partager sa chambre avec son épouse Lauryn, également membre de l’équipe australienne de tir, pendant les jeux.
Selon lui, il s’agit d’une mesure de rétorsion des autorités sportives australiennes mécontentes d’une photo de Lauryn dans un magazine masculin, en bikini et fusil à l’épaule.
«Le plus stupide est que des tonnes de couples homosexuels dans les équipes olympiques vont partager la même chambre, alors que nous sommes pénalisés en tant qu’hétérosexuels», a-t-il protesté au grand dam de Nick Green, chef de mission de l’équipe australienne.
«Ce n’est simplement pas vrai ... l’hébergement est organisé pour faire en sorte que tous les athlètes puissent dormir au village», a-t-il assuré.
En tout cas, ce mode d’hébergement ne sera pas synonyme de mauvais moment à passer pour tout le monde, si on en juge par la mise à disposition de 150.000 préservatifs au village olympique...
Du choix à la cantine
Dans le village, les drapeaux nationaux, belge, slovène, norvégien, ou irlandais décorent déjà les façades ça et là et chacun investit les lieux à sa manière. Les Australiens ont fait forte impression dès leur arrivée avec une gigantesque banderole proclamant «Australie, Australie, ouais, ouais, ouais» et même un kangourou gonflable suspendus aux balcons de leurs appartements.
La nageuse britannique Rebecca Adlington, double médaillée d’or à Pékin pour le 400 m et le 800 m nage libre a pour sa part envoyé sur Twitter une photo de sa chambre, avec la mascotte de l’équipe britannique sagement déposée sur le lit.
Les organisateurs britanniques ont mis les petits plats dans les grands, en proposant à la cantine des athlètes un choix assez large pour satisfaire tous les goûts, des traditionnels plats anglais, porridge ou pommes de terre en robe des champs («jacket potatoes») aux currys indiens, nouilles chinoises ou pizzas. De quoi enchanter l’américain Kerron Clement (400 mètres haies), qui, après avoir twitté avec humeur qu’il avait erré en bus pendant 4 heures de l’aéroport au village, a corrigé le tir avec un message où il dit «adorer la variété de la nourriture».
En attendant le lancement des jeux vendredi prochain, les sportifs peuvent trouver sur place coiffeur, barbier, et même «bar à ongles» qui leur permettront d’arborer les couleurs de leur drapeau respectif.
Tous les athlètes ne fréquenteront pas cependant cette moderne tour de Babel. L’équipe de basket américaine snobera par exemple le village, préférant l’intimité d’un hôtel londonien entièrement réservé pour l’équipe star de Kobe Bryant.