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Présent à la première loge, le directeur technique national de la discipline, Abderrahim Riadi, l’un des cinq membres du peloton de la commission, voit d’un très bon œil cet avènement qui permettra de soulager la fédération, car celle-ci « ne pouvait plus gérer et le cyclisme sur route et le VTT » nous a-t-il indiqué.
En effet, après que ce sport fut un temps dans le sillage de la Fédération de ski et de sport de montagne, depuis la fin des années 90, c’est la Fédération de cyclisme qui en assurait le tempo. Un passage de témoin mû par les griefs de l’Union cycliste internationale (UCI), laquelle catégorise le VTT comme une activité cycliste. Aujourd’hui, souligne Abderrahim Riadi « tout ce qui se rapporte au VTT sera géré par cette instance, à commencer par l’organisation des compétitions ».
A une certaine époque, cet aspect incarnait l’anarchie et le manque de réglementation qui régnaient, en l’occurrence, la différence entre les compétitions organisées à des fins purement sportives et d’autres dont l’unique objectif résidait dans la recherche du profit, et tout cela au nez et à la barbe de la fédération. Dorénavant, indique le DTN, « l’obtention d’un visa d’organisation, , sera la condition sine qua non à la tenue de toute compétition sur le sol marocain. D’ailleurs, nous venons d’allouer le premier visa, à ‘’Titan Désert’’ (du 29 avril au 4 mai) ».
Naturellement et/ou forcément, une contrepartie financière sera versée au préalable. A l’instar des subventions octroyées par la fédération, cette manne financière sera redistribuée entre les différents clubs, mais aussi, injectée dans la concrétisation de l’une des plus importantes missions de l’entité : la formation. Ainsi, en plus des journées de formation à caractère technique pour les entraîneurs, d’autres à contenance marketing seront également dispensées «afin d’aider les gestionnaires des clubs à trouver des sources financières et notamment comment ficeler les dossiers de sponsoring », souligne notre interlocuteur.
Mais au fond, l’essentiel réside dans la politique sportive édictée par la commission, à savoir, être sur la roue et suivre les grandes nations. Une volonté qui se traduit dans les faits par un focus sur la détection de jeunes talents, d’autant plus que l’instauration de ce nouveau cadre institutionnel, pourrait à la fois rassurer les parents et les encourager à inscrire leurs enfants dans les clubs, donc augmenter le réservoir de pratiquants, là où seront puisés les futurs champions.
En attendant, la commission retrousse ses manches afin d’atteindre les objectifs escomptés à savoir décrocher une qualification pour les J.O de Tokyo, dans deux ans. Cette envie est fortement liée à la dynamique et au développement du VTT dans le Royaume, dans la mesure où l’obtention de résultat est un grand moteur d’évolution sportive. Pour preuve, Abderrahim Riadi souligne que « sans les résultats obtenus par l’équipe nationale en 2017 (or au championnat arabe et bronze au championnat d’Afrique), certainement que la commission n’aurait jamais été créée ». Pourvu que ça dure.