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Réunie au cours de la semaine passée, ladite commission a décidé de rejeter toutes les propositions faites auparavant par les présidents des ligues et qui furent acceptées par le représentant des fédéraux et appréciées par le nouveau directeur technique de la fédé présent à ladite réunion où il était question d’un programme de restructuration du ballon féminin. Ce dernier se rétractera pour opter pour la formule imposée par la commission centrale. Le président de la commission qui n’a pas trop apprécié les recommandations de cette réunion des ligues avec l’administration fédérale, répliqua dès son retour de voyage par un niet catégorique aux propositions des clubs et annonça la date du 25 janvier pour le lancement du concours dont la formule retenue est celle que les ligues avaient refusée auparavant pour des raisons d’ordre technique et matériel.
Les ligues avaient proposé un championnat à trois poules alors que la commission présidée par Kaddari propose uniquement deux groupes Nord et Sud sans préciser les modalités de relégation ni de montée. Il annonce également la création d’une seconde division de quatre poules de six équipes. Et toujours dans le registre de la précipitation, de l’improvisation et de l’anarchie,la commission qui gère le foot féminin annonce l’indemnisation des clubs sur la norme du kilométrage parcouru sans s’inquiéter outre mesure des équipements et de la motivation pour les clubs.
Comment feront les clubs dont la plupart n’ont pas de quoi se déplacer pour démarrer ? On n’en sait absolument rien ! De sources proches du président,ce dernier se soucie plus de gagner son bras de fer avec les clubs que de réussir une véritable restructuration du foot féminin. D’ailleurs, les présidents des ligues avaient réclamé une restructuration de ladite commission qui, pour beaucoup, est une condition sine qua non pour la relance de cette catégorie.On ne peut offrir que ce qu’on possède en fin de compte. Il est donc nécessaire de revoir le statut de cette commission comme le recommande la majorité des présidents des ligues qui, selon des sources dignes de foi, se réunissent en début de semaine pour contrer ce qu’ils appellent la mascarade du président.Entre autres recommandations, les ligues exigent une représentation dans la commission centrale du foot féminin. Les mêmes sources parlent d’un boycott du concours alors que le bras de fer se poursuivra entre les deux protagonistes.La semaine prochaine sera cruciale dans ce duel qui n’est nullement dans l’intérêt du foot féminin. La commission, par pions interposés, tenterait d’affaiblir le camp des protestataires tantôt en promettant monts et merveilles, tantôt par les menaces de sanctions comme elle l’avait fait la saison dernière en radiant injustement quelques dirigeants pour avoir refusé sa mascarade. Mais le bouquet reste sans conteste la décision de la commission qui aurait signifié aux clubs,avant le coup d’envoi du concours, que les joueuses étrangères seront persona non grata dans le concours féminin national. Si l’information se confirme, ce serait une aberration ! La présence de joueuses étrangères dans notre championnat ne serait que bénéfique et aiderait à l’émancipation de cette discipline. Mais les décideurs ont toujours eu des raisons que la raison n’en a point ! Ce n’est certainement pas avec ce genre de gestion et de décision qu’on fera évoluer la balle féminine. Un débat national sérieux s’impose pour relancer ce secteur.