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Le torchon brûle entre les séquestrés de Tindouf et la direction du PolisarioEmpêchés de rencontrer Ross, des Sahraouis entament une grève de la faim devant la représentation du HCR à Rabouni Ahmadou El-Katab
Lundi 27 Janvier 2014
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Abdelhaye limam est l’un des Sahraouis qui campent devant la représentation du HCR à Rabouni. Ils sont des dizaines dans son cas qui ont entamé une grève illimitée de la faim. Persécutés par la milice du Polisario et la gendarmerie algérienne qui les ont mis en quarantaine, leur interdisant tout contact avec l’extérieur du camp de fortune qu’ils ont érigé devant les bureaux du HCR, ils ont décidé d’observer une grève de la faim. La milice du Polisario avait déjà interdit aux grévistes de se couvrir la nuit vu le froid du mois de décembre dans le désert de Lahmada. Informés de la tournée qu’effectue l’émissaire du secrétaire général de l’ONU, Abdelhaye et ses compagnons n’ont trouvé mieux pour attirer son attention et faire parler d’eux que la grève de la faim. Ce qui a obligé la direction du Polisario qui impose un black-out total sur cette tournée du diplomate international, à réduire le nombre de gendarmes en faction devant leur camp de fortune. Abdelhaye et ses compagnons ne démordent pas et tiennent à rencontrer le diplomate, sachant que leur rencontre, cette semaine, avec la directrice du bureau local du HCR n’a abouti à aucune solution quant à leurs revendications qui sont celles de tous les habitants des camps de Tindouf et qui visent une levée des restrictions de déplacement qui leur sont imposées par les autorités algériennes. Après que la représentante du HCR à Rabouni a déclaré aux protestataires que ce genre de situation n’entre pas dans ses prérogatives, ils ont demandé à rencontrer le patron du HCR en Algérie qui a décliné leur demande de la même manière. Aussi, pensant qu’ils n’ont d’autre solution qu’à travers une rencontre avec M. Ross, ils ont recouru à la grève de la faim pour contraindre la direction du Polisario à accepter cette rencontre. Mais comme d’habitude, celle-ci, malgré ses prétentions de défense des droits humains, n’a pas changé d’un iota son attitude préférant les laisser crever plutôt que de permettre cette rencontre qui pourrait démentir ses allégations de défense des droits humains. On apprend, d’autre part, que pendant son passage à Alger, l’émissaire onusien aurait demandé aux autorités algériennes qui ont toujours clamé leur neutralité dans le conflit du Sahara, de permettre aux représentants du Maroc et du Polisario d’avoir des entretiens, en tête à tête, sans observateurs algériens ni mauritaniens. Même si le ministère des Affaires étrangères algérien a déclaré qu’il ne voyait pas d’inconvénient à ne pas assister à ces pourparlers, des sources proches du dossier dans les camps de Tindouf, indiquent que les autorités algériennes ont été d’autant plus contrariées par cette proposition qu’ils comptaient induire tout le monde en erreur en faisant accroire que la situation au sein de nos provinces sahariennes était au bord de l’implosion. Mais les Sahraouis des camps de Tindouf ne se sont pas laissé berner et savent pertinemment que le ministre algérien des AE avait, en effet, décidé de réagir en étroite coordination avec les redoutables services secrets du DRS qui ont la haute main sur tout ce qui touche au Polisario et à l’affaire du Sahara pour contrer les succès diplomatiques enregistrés par le Maroc grâce à son plan d’autonomie. Ils savent également que Lamamra veut à tout prix honorer la promesse qu’il a faite au président Bouteflika. En le nommant en septembre 2013 à la tête de la diplomatie algérienne, ce dernier lui avait, en effet, confié la mission expresse de redresser la barre de la politique algérienne dans le dossier du Sahara. Le «monsieur Afrique » devait donc, coûte que coûte, faire oublier les déboires d’Alger particulièrement en Afrique et en Amérique latine. C’est le contraire qui s’est produit surtout que les reconnaissances de la fantomatique Rasd fondent chaque jour comme neige au soleil. Après avoir compris que le Polisario n’est qu’un Front séparatiste financé et hébergé par l’Algérie, de nombreux pays ont fait marche arrière. Rien qu’au cours des derniers mois, Panama, Haïti, le Paraguay, et tout dernièrement la république de Maurice, ont retiré leur reconnaissance de la RASD. La déception des dirigeants algériens est d’autant plus grande qu’ils comptaient encore sur quelques derniers pays pour maintenir en vie cette chimère qu’est la soi-disant république sahraouie qu’aucun pays membre du Conseil de sécurité, ni aucune grande capitale dans le monde n’a reconnue depuis 40 ans qu’elle est maintenue artificiellement en vie par Alger. C’est dans ce contexte de grand embarras qu’il faut comprendre la réaction irritée de Lamamra et, dans son sillage, les médias algériens et la machine de propagande mise à la disposition du Polisario, expliquent nos sources au sein des camps de Tindouf. Un embarras qui a été alimenté davantage par l’actuelle grève de la faim qui exprime la colère qui ne cesse de monter dans les camps depuis l’assassinat, dernièrement, de deux jeunes Sahraouis, abattus froidement par la gendarmerie algérienne et que la direction a approuvé, à travers le silence qu’elle a observé. Ces mêmes sources indiquent aussi que cette situation démontre à quel point la direction du Polisario et les autorités algériennes se soucient peu des populations sahraouies et de leur sort et qu’ils continuent de les maintenir prisonnières de ces camps de concentration du 21ème siècle.
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