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Le fonds d'investissement P. Schoenfeld Asset Management (PSAM), qui détient environ 0,8% du capital du groupe de communication, réclame la distribution de dividendes spéciaux d'un total de neuf milliards d'euros pour doper un titre qu'il juge sous-évalué.
Il tente de convaincre d'autres investisseurs de soutenir sa requête, une initiative dénoncée par Vivendi dans une lettre adressée vendredi à PSAM.
Le groupe français, maison mère de Canal+, estime que cette tentative de rallier d'autres actionnaires irait à l'encontre de la loi française qui stipule que le capital social d'une société de télévision ne peut pas être détenu à plus de 20% par des personnes étrangères non-européennes.
« Dans la mesure où il apparaîtrait que vos détentions en capital font dépasser, directement ou indirectement, avec des tiers avec qui vous vous associeriez, le seuil précité de 20%, vous exposeriez la société à un très grave préjudice et nous nous verrions dans l'obligation de vous assigner sans délai devant le tribunal aux fins d'obtenir une indemnisation, conjointe et solidaire », écrit-il dans la lettre.
Le montant de cette indemnisation serait de 5 à 9 milliards d'euros, «selon une première analyse d'un expert consulté», ajoute-t-il.
Le fonds américain, qui est entré au capital de Vivendi en juillet 2012, est le premier actionnaire à contester ouvertement la stratégie du groupe de médias depuis l'arrivée à sa tête de l'entrepreneur milliardaire Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance.
Le groupe Bolloré a porté sa participation à 10,20% dans le capital de Vivendi cette semaine.
Dans un courrier adressé en réponse à la lettre de Vivendi, PSAM a dénoncé une tentative d'intimidation.
«Nous avons reçu une lettre dont l'objet semble être de vouloir nous intimider», écrit le directeur général de PSAM Peter Schoenfeld. «Nous considérons que cette attitude est totalement inacceptable».