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Ce qui a le plus manqué au Raja, hier ? Des forces vives déjà. Cela aura été plus facile avec un banc digne de ses ambitions, mais également un créateur, Hafidi étant absent, sans oublier un soupçon de réalisme, dû en l’occurrence à la mise au ban de Iajour, le goleador du championnat, car ils ont eu des occasions, notamment en première mi-temps, lorsque Chakir a lamentablement raté un penalty logiquement sifflé, au quart d’heure de jeu, par Zourak, l’homme en noir, suite à une sortie ratée d’El Youssfi, dans les pieds de Benhalib. Ce dernier, dans tous les bons coups, a également eu l’opportunité, au moins par deux fois d’ouvrir le score.
La première, un retourné acrobatique trop mou (26’), puis en fin de match (87’), un tir trop enlevé, alors qu’il était en très bonne position, au niveau du point de penalty. Hadraf, qui partageait avec lui l’attaque du 4-4-2, mis en place par l’entraîneur espagnol, n’a pas fait mieux non plus. A la 37ème, quand El Youssfi, encore lui, relance affreusement dans l’axe, l’ailier du Raja bien servi par Khadrouf, envoie un tir à côté des cages délaissées par le portier du MAT. Même refrain d’approximation à l’entrée du temps additionnel, lorsque sa frappe du droit, effleure la cage de Tétouan.
La succession de mauvais résultats ont affecté la confiance, cela s’est vu dans les difficultés rencontrées par les joueurs rajaouis, pour réussir les choses les plus simples : un contre, une passe, une frappe, une tête, un corner, une touche. Défaillances individuelles, le doute qui s’invite et les ressorts que personne ne trouve, même pas l’entraîneur, qui crée une confusion et un manque de repères collectifs, en engluant ses hommes dans une flopée de dispositifs tactiques (4-2-3-1/ 4-3-3 / 4-4-2 / 3-4-3).
Ainsi, il est saisissant de voir à quel point le Raja a perdu pied en à peine quelques semaines. Aujourd’hui, en comptant un match en moins, il est éjecté du podium (7ème avec 41 points) et maintenant, une non qualification aux prochaines compétitions continentales, lui pend au nez. Néanmoins son coach ne veut rien lâcher «En dépit des obstacles, nous travaillons très dur et avec sérieux, c’est pour cela que tant que mathématiquement c’est possible, nous nous battrons jusqu’à la fin », a-t-il indiqué, avant d’exprimer son incompréhension par rapport à un calendrier peu clément : «Nous avons joué mercredi, et je m’attendais à affronter le MAT demain et pas aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas eu un jour de repos en plus».
L’entraîneur du MAT, à l’instar de son homologue rajaoui, est une véritable pile électrique sur le banc. Il a, quant à lui, eu du mal à cacher sa satisfaction :«Malgré la difficulté de la tâche, nous avons réussi à décrocher un précieux point, que je considère comme une victoire, au regard de la valeur de l’adversité». Pas faux. Et pour cause, dans la situation du MAT, qui s’est réveillé à la 11ème place avec 30 unités, ce résultat combiné à l’explosion en plein vol du KACM à domicile face au DHJ (2-5), est une bonne nouvelle pour la course au maintien, impensable à une époque «Ce résultat confirme la volonté de l’équipe de se maintenir. Et je pense que nous sommes sur la bonne voie pour réaliser cet objectif, qui, à une certaine époque, n’était qu’un rêve lointain et inaccessible», conclut-il, justifiant ainsi son plan de jeu ultra-défensif qui aurait pu être encore plus rentable, sans une mauvaise gestion de Mabidi, sur deux situations de contres.
Si les Nordistes sont en pleine euphorie, les Marrakchis, sont pour leur part en plein cauchemar, alors qu’ils n’ont plus que trois points d’avance sur le premier reléguable, le CAK, pendant que leur bourreau, le DHJ, a profité du faux pas du Raja pour s’installer sur le podium (2ème avec 44 points). Le podium, le FUS (6ème) s’en éloigne, après avoir concédé, vendredi soir, face à l’OCS (5ème), qui s’en approche, son septième revers de la saison, le cinquième à l’extérieur.