C’est que « la méthode Afif est née ». Il n’y a qu’à lire les propos qu’il a tenus, pince sans-rire, à notre confrère « Matin Sport », mardi dernier.
Zoom donc sur toute une série de maladresses et d’inepties, le tout baignant dans un étang crade fait d’autosuffisance et de fatuité.
Réponse indécente à une question innocente. « Les clubs s’acquitteraient-ils de leur tâche comme il faut ? ». Ce à quoi le Afif national réagit par une triste pirouette. C’est non, mais c’est la faute à la fédé, l’ancienne bien sûr. Celle-là même qui, avec le Grand Prix Hassan II, vieux maintenant de plus d’un quart de siècle, le seul ATP que lui jalouse tout un continent, tout comme le Grand Prix Lalla Meriem en plus de la série impressionnante des Challengers et des Futures dont profitent amplement les jeunes et (trop) pécuniairement le même Afif qui, sait faire la part des choses.
Cette même Fédération, par lui, clouée au pilori pour « ne pas donner les moyens qu’il faut, un nombre suffisant d’entraîneurs qualifiés, de compétitions, de structures, d’arbitres » … pour qu’ils soient en mesure de « faire leur métier comme il se doit », n’est même pas citée quand le trop intéressé D.T.N. parle des Challengers et Futures qu’il semble apprécier comme étant « une chance d’avoir suffisamment de tournois internationaux au Maroc de telle manière à ce qu’on puisse offrir à nos joueurs l’opportunité de se mesurer à des internationaux … ».
Ce qu’il omet de préciser, par contre, c’est qu’il rafle du bon pactole en tant que consultant payé plus que tous les autres de la SNRT, grâce, justement, à ces tournois internationaux.
Quant à vous mesdames et messieurs, responsables des clubs réjouissez-vous, jubilez au mieux, Monsieur Khalid va vous procurer incessamment tous les moyens humains ou matériels pour que vous soyez en mesure de « faire votre métier comme il se doit ». Le Paradis, version Afif, c’est pour tout de suite. Mais pour être juste, il faut bien rappeler que notre D.T.N. a tenté de concocter quelque plan de préparation pour joueurs ou joueuses prometteurs qui, soit dit en passant, ne sont pas sortis de ce « néant » qu’il s’est inventé et qu’il a sans retenue aucune, cherché à décrier. Ce sont bien ces clubs qui ne s’acquittent pas de leur tâche comme il se doit, cette fédé qui ne leur donnait pas les moyens pour, sans oublier les sacrifices inestimables que consentent depuis toujours les parents qui sont derrière.
Et à propos de plan concocté, il a promis 28 semaines d’entraînement et quatre petits tournois au profit de l’élite, les meilleurs nationaux.
L’inverse aurait de loin été plus intéressant. A quoi bon s’entraîner pendant d’aussi longues semaines, s’il n’y a pas de compétitions derrière ?
La justification ou l’excuse pour notre technicien invétéré, seraient liées au manque d’argent. C’est bien ce qu’il a osé arguer. Il faut être drôlement culotté pour le faire, surtout avec un salaire net (s.v.p) de 65.000 dh, hormis avantages et autres joyeusetés. Et ce n’est pas tout. Le Afif inégalé ne lâche pas le Wifaq club de la C.D.G. et son académie connue pour son infécondité chronique avec quelque chose comme 50.000 dh, tout aussi nets, par mois. Et tout laisse croire que consultant il était, consultant il restera. Et dire qu’il a osé parler de « disponibilité à 100%!».
Et ce n’est pas tout ! Khalid Afif semble aussi loucher sur le Grand Prix Hassan II qu’il n’a jamais vécu de près, du moins.
Il aurait des idées à ce propos. La gratuité, par exemple, c’est du populisme de bas de gamme.
Salut Si Mohamed Benamar. Ton successeur n’a qu’à prendre la peine de se renseigner sur ton dévouement, auprès de toutes les joueuses et de tous les joueurs, avec même pas un 30ème de ses salaires !
Le président Fayçal Laâraychi qui n’a nul besoin de tennis pour prouver sa probité ou son intégrité doit bien rappeler à l’ordre son “protégé” pour qu’il s’abstienne de faire des déclarations à la noix.