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Le tennis national entreprend sa mue depuis Marrakech : L’ère Mjid désormais révolue. Pas vraiment !

Vendredi 20 Mars 2009

Le tennis national entreprend sa mue depuis Marrakech : L’ère Mjid désormais révolue. Pas vraiment !
Le tennis national se prépare à vivre un grand tournant demain à Marrakech. Non pas que El Aynaoui, Alami et Arazi auraient ressurgi de leurs cendres, ou que l’on serait tombé sur un Nadal ou un Federer à la sauce marocaine. Le fait est que la petite balle jaune nationale s’apprête à entrer dans une nouvelle ère après celle qui a duré quatre décennies sous la férule et la houlette de Mohamed Mjid. Pendant ce temps, le tennis est, certes, passé par des hauts et des bas. Mais force est de constater qu’il a connu plus de hauts que de bas, avec au fil des années, la prolifération des clubs et des tournois. Et surtout une vulgarisation qui, sans jamais être parvenue à rivaliser avec celle caractérisant quelque sport populaire dans le vrai sens du terme, à trancher avec un tennis réservé aux résidents européens, Français et Espagnols notamment, flanqués de quelques rares privilégiés autochtones ou presque. La percée était, d’autant plus appréciable que l’on s’est même hissé au Groupe mondial, comme l’on a vu les fameux Younès, Karim et Hicham donner la riposte, et parfois avec brio, aux meilleurs de la spécialité, de par le monde. Il y en avait, et il y en aurait toujours qui répliqueraient que le mérite ne revenait pas forcément à l’équipe fédérale dirigeante. Mais les joueurs précités, comme les résultats acquis, n’étaient sûrement pas sortis de nulle part. D’aucuns pensent que Mohamed Mjid s’apprête à rendre le tablier (tennistique), ce samedi après-midi, quelque part dans cette ville ocre qui l’a vu, lui le Safiot de naissance, porter ses premiers gants de gardien de but en football et, par la suite, la raquette dont il ne se séparera plus jamais, ne serait-ce qu’en tant que dirigeant. Et ce n’est sûrement pas maintenant qu’il va le faire. Aujourd’hui, il y aura, il y a, un autre président, « un jeune », relativement quoi ! Nonobstant ses qualités de gestionnaire confirmé, formateur de gestionnaires, du fait qu’il est à la tête du célébrissime ISCAE (Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises), depuis de longues années, déjà. Mais moins de quarante ans, au fait. Il s’agit de Rachid Lmrabet, pour ne pas le nommer. Pour l’anecdote, Mjid avait décrété qu’il n’accepterait jamais de « confier le tennis à ceux qui ne sauraient en prendre le plus grand soin, surtout après tous ces efforts déployés, pendant toute une vie. Il prenait toutefois la peine de préciser (en off) qu’un gars comme Rachid Lmrabet serait le mieux approprié pour prendre la relève. Ce n’est pas catholique ou, pour ainsi dire, pas assez démocratique. Mais c’est du Mjid tout craché. A partir de cet après-midi, il y aura donc un nouveau président de la FRMT et un nouveau bureau dirigeant, puisque le changement adopté depuis le premier acte de l’assemblée générale vécue, il y a moins d’un mois, à Dayet Roumi, histoire de calmer les ardeurs, le scrutin uninominal n’est plus de mise. La liste de Lmrabet, puisqu’il n’y en a qu’une seule, propose sûrement du sang neuf, malgré quelques petits et, non moins malheureux ratages, ainsi que de regrettables oublis. Faut-il rappeler qu’ils ne seront pas plus de onze membres fédéraux comme l’ont permis les derniers amendements des statuts opérés lors de la première manche précitée. Cependant, il y a toujours moyen d’apporter son grain au moulin. Tous ces dirigeants et autres passionnés bien intentionnés pourraient continuer à contribuer à l’essor de ce tennis qu’ils aiment tant, sans doute aucun. Encore faut-il que le bureau à venir soit ouvert à toutes les bonnes idées et à toutes les suggestions inspirées. Vivement donc des commissions confiées à des gens compétents qui ne sont intéressés que par le seul intérêt du tennis national. Intrus et autres pies ou m’as-tu-vu, s’abstenir. o Chaki en quart de finale Le Marocain Rabie Chaki s’est qualifié, mercredi, pour les quarts de finale de la quatrième et dernière étape du circuit international Mohammed VI de tennis, qui se dispute sur les courts du Royal tennis club de Marrakech. Chaki a battu en huitième de finale le Belge Kristof Vliegen, tête de série N.4, en deux sets 6-4 6-3. Il devait affronter, pour une place en demi-finale, le vainqueur de la rencontre entre le Français Alexandre Sidorenko et l’Espagnol Miguel Angel Lopez Jaen. Le vainqueur de cette étape empochera une prime de 15.300 euros et 110 points au classement ATP, contre 9.000 euros et 65 points pour le finaliste.

MOHAMED BENARBIA

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