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Selon ce document dont nous avons abordé quelques aspects dans nos précédentes éditions, le taux de chômage devrait passer de 11,7% en 2017 à 11,5% en 2018.
Alors que le chômage élevé devrait persister en 2018 à l’échelle mondiale, ledit rapport a indiqué que le nombre de chômeurs dans cette région demeure stable à 8,7 millions dans un contexte de forte croissance de la main-d’œuvre.
Le rapport a toutefois souligné qu’«à l’échelle mondiale, la région affiche le plus fort taux de chômage alimenté par de graves pénuries d’emploi pour les jeunes et les femmes, nettement surreprésentés parmi les chômeurs».
A noter qu’à l’échelle des Etats arabes, il ressort du rapport que la situation du marché du travail devrait rester relativement stable, avec un taux de chômage régional qui devrait légèrement décliner pour atteindre 8,3% en 2018 et repartir à la hausse en 2019.
A ce propos, le rapport ajoute que «près de 5 millions de personnes seront au chômage en 2018, les femmes représentant près du tiers des personnes sans emploi bien qu’elles ne représentent que 16% de la main-d’œuvre régionale».
Soulignons également que le reste du continent africain n’est pas mieux loti, si l’on en croit les données statistiques relevées par le rapport.
En effet, les auteurs du rapport ont indiqué que le taux de chômage devrait atteindre 7,2% dans la région Afrique subsaharienne, demeurant pour l’essentiel inchangé.
Dans leur rapport, ils ont aussi affirmé que le nombre de chômeurs devrait augmenter d’1 million, précisément en raison des forts taux de croissance de la main-d’œuvre dans la région.
Ce n’est pas tout. Au fil du rapport on apprend également que «plus d’un travailleur sur trois vit dans des conditions d’extrême pauvreté, tandis que près de trois travailleurs sur quatre occupent un emploi vulnérable».
Rappelons qu’au niveau mondial, l’accroissement de la main-d’œuvre fait qu’en 2018 le chômage devrait rester au même niveau que l’année précédente.
Selon le rapport, le taux de chômage aurait atteint 5,6% en 2017, pour un nombre total de chômeurs dépassant les 192 millions.
La conjoncture économique mondiale à long terme demeurant morose en dépit d’une croissance plus forte que prévue en 2017, «le rapport attribue essentiellement la tendance positive enregistrée entre 2017 et 2018 à la bonne performance des marchés du travail dans les pays développés, où le taux de chômage devrait encore reculer de 0,2 point de pourcentage en 2018 pour se limiter à 5,5%, un taux inférieur à ce qu’il était avant la crise», a relevé l’OIT dans un communiqué.
Cependant, l’institution onusienne a estimé qu’à l’inverse, «la croissance de l’emploi ne devrait pas suffire à combler l’augmentation de la population active dans les pays émergents et les pays en développement, mais elle a toutefois progressé par rapport à 2016».