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Dans ce contexte, Lafarge Maroc poursuit sa politique d’investissement engagée depuis 10 ans en l’adaptant à l’évolution de la demande. D’après les dirigeants, il ne faut ni être à court de capacité ni investir trop tôt et immobiliser une masse financière importante et coûteuse. Cette politique se concrétisera aussi en utilisant à plein la marge de négociation nouvelle avec les équipementiers que lui offrent le retournement de l’économie mondiale et la baisse du cours de l’acier.
Cette même entreprise entend, dans ce sens, élargir sa gamme de produits sur l’ensemble de ses sites pour mieux l’adapter à l’évolution des qualités d’usage attendues par ses clients.
Pour atteindre ses buts, Lafarge dispose d’un outil dont la modernisation a été achevée avec le nouveau refroidiseurs du four 1 de Meknès et l’installation d’un nouveau broyeur à Tanger, qui a porté la capacité de cete usine à 1,2 Mt de ciment. Le Groupe prétend aussi disposer de capacités suffisantes pour faire face à une reprise -même vive- de la demande: démarrage en mai 2009 de la dexième ligne de cuisson, et en juillet du nouveau broyeur de l’usine de Tétouan dont la capacité sera portée à 2 Mt. L’entreprise prend en compte aussi la capacité de continuer de réduire les coûts de production grâce à la montée en puissance de la part de sa consommation d’électricité fournie par l’énergie éolienne: 8MW supplémentaires en décembre 2008 et 14MW en juin 2009.
A noter que Lafarge a engagé avec Nareva les études pour la construction d’un nouveau parc éolien de 50 à 100MW. Cela est d’autant plus important qu’en mars 2009 le coût de l’électricité, qui pèse pour plus de 20% dans ses charges variables, a augmenté de 18%.
Par ailleurs, 2008 a été une année contrastée: une vive progression par rapport à 2007 jusqu’à la fin d de juillet(15,7%) puis une forte inflexion de la croissance à partir du mois d’août (1, 5%) en moyenne, sur les cinq derniers mois de l’année. Les ventes ont été de 5. 705Mt (6,2%). Elles ont progressé moins que le marché (9, 9%) du fait d’une référence 2007.
Au niveau des résultats, les statistiques divulguées indiquent que le résultat net consolidé, du fait de la suppression du bénéfice de la provision pour investissement progresse un peu moins: 1. 686 MDH. Le résultat d’exploitation courant augmente dans les mêmes proportions que le résultat d’exploitation consolidé (20, 2%), à 1. 900 DMH. Par contre, la progression du résultat net est beaucoup plus forte(43%), à 1. 817 MDH du fait des nouvelles dispositions légales concernant les provisions pour investissement. De plus, la progression des résultats aurait justifié l’augmentation de 20% du dividende distribué. Il se montera à 60 dh par action.
Au niveau des autres activités, 2008 a été marquée par la consolidation du réseau du Groupe (Kénitra, Tanger, El Jadida-Jorf) et de réorganisation de la structure opérationnelle. Elle a été caractérisée par la poursuite de la montée en puissance du béton prêt à l’emploi dans la construction (taux de pénétration de 10%) et de celle des bétonniers indépendants (40% du marché). En revanche, les ventes ont reculé de 1, 5%.
De leur côté, Lafarge Granulats, Lafarge Plâtre Maroc et Lafarge Chaux Maroc ont réalisé des résultats encourageants d’une année à l’autre.
o Réduction du gaz à effet de serre
Lafarge se lance dans la production de l’énergie éolienne. L’électricité produite permettra en année pleine de couvrir environ 60% des besoins de l’usine, dont la capacité sera de deux millions de tonnes dès avril 2009. En termes environnementaux, le gain annuel équivaudra à l’économie de 90. 000 tonnes de gaz à effet de serre qui auraient été nécessaires pour une production équivalente par des procédés traditionnels.