Situé sur la route nationale n° 9 reliant Marrakech à Casablanca, contrairement au Harti, le stade de Marrakech bénéficie d’un emplacement stratégique à la périphérie du centre-ville . De conception rectangulaire, le site s’étend sur une superficie de 58 hectares d’une capacité de 45000 places dont 37130 couvertes.
Répondant aux normes internationales et au cahier des charges de la FIFA , le coût global de ce projet est estimé à 935 millions de dirhams. Un chiffre qui se justifie bien si l’on sait que le stade disposera de 96 portillons d’accès, 20 issues pour évacuation, 36 guichets de billetterie, 31 points de restauration et d’un parking d’une capacité de 3951 places extensibles à 7500. Pour ce qui est de la sécurité, on compte quatre postes de police, 98 caméras de surveillance, quatre blocs de premiers soins dans les tribunes, un centre médical principal et un héliport. Le stade sera également doté de quatre accès spécialisés pour handicapés, de 128 blocs sanitaires et d’un écran géant d’affichage électronique de 85 m2. Concernant l’avancement du chantier, hormis les travaux d’engazonnement et d’infrastructure des pistes qui sont encore entre 15 et 40%, certains travaux, tels les gros œuvres, l’assainissement et l’ascenseur sont arrivés à terme alors que le taux de réalisation des autres lots varie entre 70 et 98 %. Ces chiffres attestent du sérieux du travail accompli. Les responsables se montrent confiants quant à la livraison du projet bien avant les délais, c’est-à -dire en septembre 2010, après essais et matchs tests.
Au terme de cette visite, le ministre de la Jeunesse et des Sports a expliqué
d’abord l’approche de gestion des nouveaux stades en insistant sur le fait qu’il faut chercher à les rentabiliser, en favorisant, par exemple, la création au sein desdits stades d’écoles de formation, de salles d’entraînements et autres locaux qui draineraient les fonds nécessaires pour pouvoir s’acquitter des charges qu’exige l’entretien de ces sites.
Concernant l’avancement des travaux, M. Belkhiat s’est dit satisfait des réalisations, promettant qu’il reviendrait une fois tous les deux mois pour veiller au respect des délais. A propos du sélectionneur national, le ministre a déclaré que la désignation de l’entraîneur est du ressort du président de la Fédération, qu’il est convaincu de la qualité des joueurs évoluant à l’étranger et qu’avec un bon entraîneur, il serait aisé de revenir au niveau.
L’autre point évoqué est celui des écoles de formation des jeunes, car, selon le ministre, c’est le seul moyen pour espérer, à long terme, atteindre des objectifs tracés de manière réfléchie et rationnelle. Concernant l’organisation de certaines réunions et manifestations sportives au Maroc, le ministre a précisé que l’essentiel est de revenir au-devant de la scène africaine, arguant que la présence de Issa Hayatou dans quelques jours dans notre pays pour le lancement de la formation des entraîneurs est en soi un geste très symbolique.