A moins d'un mois du coup d'envoi, "ma principale préoccupation, c'est de faire en sorte que nous vendions les billets dans les villes de Polokwane, Nelspruit et Port-Elisabeth où il nous reste encore beaucoup de places", a-t-il déclaré dans un entretien à l'hebdomadaire Sunday Times, rapporte l’AFP.
"Nous réfléchissons à la possibilité de faire venir en bus des fans depuis le Zimbabwe, le Mozambique ou d'autres pays voisins pour les matches à Polokwane et Nelspruit, parce que ces villes ne sont pas loin" des frontières de l'Afrique du sud avec ces pays, a-t-il poursuivi.
"On ne peut pas montrer au monde des stades vides parce que de nombreux médias étrangers continuent de dire que l'on n'aurait pas dû attribuer le Mondial à l'Afrique du Sud", a ajouté M. Valcke.
La Fédération internationale de football (Fifa) a assuré récemment avoir vendu plus de 90% des places pour cette première Coupe du monde africaine (11 juin - 11 juillet) en grande partie aux supporteurs locaux.
Les stades de Johannesburg, Le Cap ou Durban affichent complet, mais les petites villes hôtes, éloignées des grands centres urbains, peinent à faire le plein.
Pourtant Polokwane (nord), Nelspruit (est) et Port-Elisabeth (sud) se sont dotées de nouveaux stades spécialement pour la compétition. Plusieurs associations craignent que ces investissements massifs ne soient jamais rentabilisés.