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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
lors d'un sommet d'un jour mardi au Qatar.
Le chef démissionnaire de l'opposition, Ahmad Moaz Al-Khatib et le "Premier ministre" intérimaire Ghassan Hitto ont pris place sous les applaudissements aux côtés des chefs d'Etat arabes à l'ouverture du sommet dans la salle où le drapeau de la révolution syrienne a remplacé celui de la République syrienne.
Khatib a défendu devant les dirigeants arabes l'autonomie de l'opposition face aux ingérences extérieures et demandé l'extension du bouclier anti-missiles de l'OTAN en Turquie au nord syrien, ce que Washington a refusé.
Dans leur résolution finale, les pays arabes ont souligné qu'un règlement politique en Syrie, dévastée par deux ans de guerre, constituait "une priorité". Mais ils ont ajouté que "chaque Etat membre a le droit d'apporter tous les moyens d'autodéfense y compris militaire pour soutenir la résistance du peuple syrien".
Seuls Bagdad et Alger ont exprimé leurs réserves et le Liban s'est distancié du texte, alors que les violences ne connaissent aucun répit sur les nombreux fronts en Syrie faisant comme tous les jours des dizaines de morts, selon une ONG syrienne.
Les Arabes ont octroyé à la Coalition nationale de l'opposition le siège de la Syrie "à la Ligue arabe et dans ses organisations et conseils spécialisés jusqu'à l'organisation d'élections et la formation d'un gouvernement" dans ce pays.
C'est le Qatar, pays accusé par le régime syrien d'armer la rébellion et principal bailleur de fonds de l'opposition, qui a fait pression pour le lui octroyer.
Outre le conflit syrien qui a fait plus de 70.000 morts et un million de réfugiés, le sommet a adopté une proposition du Qatar portant sur la création d'un fonds d'un milliard de dollars pour Jérusalem dont le quart serait à la charge du riche Etat gazier.
Le sommet a aussi adopté la proposition du Qatar de tenir au Caire un mini-sommet arabe pour sceller la réconciliation inter-palestinienne entre le Fatah et le Hamas.
L’anecdote à Doha c’est le site internet de la Ligue arabe piraté par des partisans du régime syrien.
Plus sérieux, la Maison Blanche a indiqué mardi que l'Otan ne fournirait pas de batteries de missiles Patriot pour protéger les bastions rebelles en Syrie, après une demande du chef démissionnaire de l'opposition Ahmed Moaz al-Khatib.