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Dans une déclaration, ce constitutionnaliste nous a précisé que cette décision Royale est conforme aux dispositions du premier article de la Constitution 2011 qui insiste sur les principes de bonne gouvernance et la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes dans la gestion de la chose publique.
Elle s’inscrit également dans le droit fil des discours Royaux prononcés à l’occasion de la fête du Trône et de l’ouverture de l’actuelle session parlementaire.
« Il s’agit de l’entame d’un processus d’application du principe de reddition des comptes par les responsables qui commettent des erreurs dans la gestion de la chose publique aux niveaux local, régional et national », a-t-il précisé.
En sus de cette sanction politique (limogeage des responsables), Mohamed Zineddine évoque également ce qu’il a appelé « une punition symbolique » vu que le communiqué du cabinet Royal rendu public mardi dernier a mis en avant le fait qu’aucune fonction officielle ne sera désormais plus confiée à certains responsables qui ont été épinglés par le rapport de la Cour des comptes que Driss Jettou a remis au Souverain.
Il convient de rappeler que le communiqué du cabinet Royal a précisé que S.M le Roi « a chargé le chef du gouvernement de soumettre des propositions de nomination de nouveaux responsables dans les postes vacants ». Il s’agit des postes de ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de ministre d’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, de ministre de la Santé, du secrétariat d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de la formation professionnelle.
Selon Mohamed Zineddine, ce « séisme politique » aura une incidence politique sur le Parti du progrès et du socialisme dont le Secrétaire général a été désavoué. « La question qui se pose est la suivante : quelle sera la place de ce parti dans le gouvernement actuel?», s’est-il demandé. Et de préciser que la sortie du PPS de l’Exécutif est fort probable et que le parti de l’Istiqlal qui vient de changer de direction lors de son dernier congrès national pourrait le remplacer.
Dans lequel cas, le PI pourrait assumer les quatre départements dont les titulaires ont été limogés (Habitat, Santé, Education et Formation professionnelle) en sus du ministère délégué des Affaires africaines dont le Souverain a annoncé la création dans le discours qu’il a prononcé lors de l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 10ème législature.