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Le secteur de l’audiovisuel au centre d’un débat nationalUn chantier en fricheNezha Mounir
Samedi 21 Décembre 2013
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Un secteur vital, en constante évolution qui devrait être au centre d’un débat national faisant intervenir les institutionnels, les professionnels et le public. Une affirmation unanime des différents intervenants lors de la séance d’ouverture de la journée d’étude ayant pour thème «L’avenir du secteur audiovisuel à la lumière des réformes constitutionnelles ». Une rencontre organisée ce jeudi à l’initiative du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) et de l’Association des entreprises du secteur audiovisuel (ASESA). Certes le secteur a connu une grande évolution ces dernières années notamment avec l’instauration de la Haute Autorité de communication audiovisuelle (HACA). Mais toutes ces réformes demeurent en deçà des attentes du public. Avec l’élaboration de la nouvelle Constitution qui défend le droit à l’information et à la diversité, bien des défis doivent être relevés pour promouvoir le secteur. Est-il besoin d’adopter une nouvelle loi qui régit le secteur ? Quels outils anticiper à même de préserver l’indépendance du secteur et son intégrité ? Ces questions et bien d’autres ont trouvé des éléments de réponses lors des débats ouverts tout au long de cette journée. Pour Younès Moujahid, secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine, (SNPM), le secteur de l’audiovisuel est en constante évolution et même dans les pays les plus démocratiques, il continue à susciter des polémiques pour la recherche du meilleur. Il en est de même pour le Maroc où le secteur a nettement progressé de par la libéralisation qu’il a connue et le développement des initiatives privées. « Nous attendions à ce que le gouvernement mette en œuvre les dispositions de la Constitution, ayant trait à l’audiovisuel, mais malheureusement, il a adopté un discours différent», s’est indigné Y. Moujahid qui n’a pas manqué d’évoquer la polémique provoquée par les fameux cahiers des charges. Pour aller de l’avant, le secteur devrait faire l’objet de concertations voire d’un débat national afin d’étudier tous les volets ayant trait à la performance, au contrôle voire aux différentes ressources. « L’avenir d’un pays dépend de l’avenir de son audiovisuel», a indiqué pour sa part Farid Benyakhlef, président de l’ASESA, tout en réaffirmant que malgré tous les bouleversements enregistrés dans le secteur, une vision stratégique s’impose. Bien évidemment la question des ressources financières est toujours d’actualité. Qu’en est-il au juste? Comment financer la production nationale ? Comment redéfinir le rôle de la HACA pour qu’elle puisse remplir son rôle de régulateur? Abdallah Saaf, chercheur universitaire, parle, quant à lui, d’une évaluation publique à travers un débat public. Pour ce, il faudra adopter une feuille de route stratégique qui s’appuie sur une démarche démocratique et participative. «En toute humilité, notre audiovisuel est très performant», s’est empressé d’affirmer Fayçal Laaraichi, président de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT). A l’en croire, il enregistre un taux d’audience de plus de 40% et ce malgré la concurrence farouche des chaînes satellitaires. Cela n’empêche pas que beaucoup d’efforts doivent être déployés, a-t-il précisé, et ce par rapport aux ressources humaines et aux technologies utilisées. Objectif: le secteur doit répondre au mieux aux critères d’un vrai service public, à savoir l’indépendance, l’universalité, l’excellence, la diversité et surtout la reddition des comptes.
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