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Or, les auteurs de l'étude n'ont pour l'heure pas pu identifier la raison de cette diminution, bien que plusieurs hypothèses aient été envisagées. "Il est possible que les tendances à la baisse de la productivité (…) résultent d'une variété de causes, telles que la dégradation des habitats d'eau douce ou leur contamination, qui ont chacune touché indépendamment de nombreuses petites régions. Toutefois, (…) la tendance existe dans des habitats relativement intacts aussi bien que fortement perturbés", a expliqué Randall Peterman, l’un des auteurs de l’étude cité par Sci-News.
De plus, les scientifiques ont observé que cette baisse n'était pas cantonnée à la zone et à l'espèce observées et que la productivité avait également diminué chez d'autres populations de poissons depuis les années 1990. "Ceci suggère que des mécanismes communs constituent une explication plus probable. Par exemple, la mortalité due aux prédateurs, les agents pathogènes ou l'appauvrissement en ressources alimentaires", a précisé le biologiste. Au vu de ces résultats, les auteurs soulignent ainsi l’importance d’étudier en détail les causes de ce phénomène pour préserver les stocks de saumon rouge.
Aujourd'hui, ces poissons sont listés comme espèces menacées aux Etats-Unis. Ils font ainsi comme d'autres saumons l'objet de nombreux efforts dans le nord-ouest du pays, notamment en vue de limiter la pêche. Omnivores, les poissons mangent beaucoup de zooplancton. Un régime alimentaire qui expliquerait la couleur de leur peau.