-
Casablanca rejoint le réseau mondial C40 des villes engagées dans des actions climatiques
-
Débat à Salé sur l'importance de la loi sur les peines alternatives dans le système pénal national
-
Clôture à Fès des travaux de la 6ème session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains
-
Une conférence à Marrakech explore le rôle des instances de gouvernance dans la protection des droits et libertés
-
Célébration à Tanger du centenaire de l’adoption de la législation régissant la profession d’avocat au Maroc
Organisée pendant deux jours par le Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes - secteur des affaires sociales, cette rencontre s'est déroulée en présence de ministres arabes du Développement social ou leurs représentants, de responsables onusiens et de représentants d'organisations régionales et de la société civile.
Le Maroc a été représenté à ce conclave par son ambassadeur auprès du Royaume hachémite de Jordanie, Fouad Akhrif, et le chargé d'affaires, Adel Oussi Hamou.
S'exprimant à cette occasion, la secrétaire générale adjointe et cheffe du secteur des affaires sociales à la Ligue arabe, Haifa Abu Ghazaleh, a déploré que 70 % des victimes dans la bande de Gaza sont des femmes et des enfants, ajoutant que jusqu'à aujourd'hui, 17.552 enfants ont perdu la vie, dont 209 nourrissons nés et morts durant cette guerre, ainsi que 825 enfants âgés de moins d'un an.
Pour sa part, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, Virginia Gamba, a souligné que "ce qui se passe actuellement menace l'avenir des enfants palestiniens, qui sont assassinés de manière délibérée et privés de leur droit à la santé et à l'éducation". "La bande de Gaza est aujourd'hui le lieu le plus dangereux au monde pour les enfants", s'est-elle alarmée.
Dans la même veine, le coordonnateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient, Muhannad Hadi, a rappelé que "les enfants de Gaza sont privés d’éducation et de nourriture, souffrent de handicaps et de traumatismes psychologiques profonds et durables et font face à d’immenses défis en raison de l’occupation".
De son côté, le directeur des affaires de l'UNRWA en Jordanie, Olaf Becker, a affirmé que "la violence et le conflit à Gaza ont atteint un niveau alarmant, dans un contexte où la communauté internationale reste incapable de prendre des mesures concrètes pour arrêter l’agression", précisant que plus de 600.000 enfants sont privés d’éducation et cherchent désespérément à obtenir sécurité, nourriture et médicaments.
La ministre jordanienne du Développement social, Wafa Saed Bani Mustafa, a, quant à elle, assuré que la Jordanie continuera de soutenir les efforts humanitaires et de secours en faveur des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, tout en explorant des moyens de mettre fin à la guerre dans le cadre des dynamiques régionales et internationales.
Au programme de cette conférence figurent une série de rencontres axées, notamment, sur les violations des droits des enfants en Palestine par l’occupation, le rôle du Ministère public dans la documentation des crimes commis contre les enfants, le rôle de l’UNRWA dans la protection des droits des enfants dans les camps de réfugiés, outre des témoignages d’enfants affectés par la guerre.