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Cette mesure constitue le point nodal de la nouvelle stratégie concoctée à Alger, sur la foi d'un récent rapport de ses renseignements au sujet des retours au Maroc des séparatistes repentis. A ce sujet, une trentaine de cadres du Polisario, membres du soi-disant " Conseil national sahraoui ", avaient récemment été rappelés à Alger, où ils ont subi, pendant quinze jours, un stage destiné à trouver des réponses aux causes réelles des retours et préparer un plan de riposte aux vagues de ralliements. Pendant ce stage, les cadres du Polisario auront été entraînés aux techniques de propagande par des " militants " de partis algériens, l'objectif étant de tenter de dissiper le malaise grandissant au sein de la population de Tindouf.
Or, il s'avère que cet objectif est hors de portée tellement ce malaise est grand. La nouvelle mesure décidée par le Polisario apporte la preuve que ce dernier privilégie la voie de la répression à celle du dialogue avec une population livrée en pâture à la vindicte d'une direction qui n'a d'yeux que sur les dividendes des aides humanitaires. " Cette politique du tout sécuritaire que le Polisario n'a de cesse de pratiquer risque de doper le ras-le-bol de la population séquestrée ", avertit une source sahraouie, ajoutant que cette nouvelle restriction aura des conséquences fâcheuses sur une population soumise, depuis déjà plus de trente ans, à un siège inclément et inhumain.
« L’un des principes élémentaires du droit international est bafoué, en l’occurrence la liberté de circulation des personnes », déplore un juriste, qui appelle à une intervention urgente du Haut commissariat aux réfugiés « HCR » pour remédier à une situation devenue, au fil des années, intenable et de surcroît invivable dans des camps transformés en une vaste prison à ciel ouvert.
Parallèlement à ces nouveaux développements, des sources sahraouies font état de réunions à plus haut niveau entre les renseignements algériens et le nouveau patron de la sécurité des camps de Tindouf, fraîchement nommé suite à l’emprisonnement de Ahmed Berrih, le but étant d’examiner les moyens à même de juguler le mouvement des ralliements.
Une chose, cela étant, reste sûre. « Ce nouveau tour de vis risque de provoquer une nouvelle Intifada dans les camps de Tindouf », avertit un observateur du dossier. Cette probabilité est d’autant plus forte que les vagues de chaleur qui tombent, par ces temps d’été, comme une chape de plomb sur une population déjà privée des moindres conditions de survie. Et ce ne sont surtout pas ces aides internationales qui vont régler le problème, d’autant moins que ces mêmes aides sont détournées par les dirigeants du Polisario pour financer les vacances dorées de leurs familles du côté des luxueuses stations balnéaires espagnoles.