-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
-
Le village de Jimmy Carter, "Carterpuri", entre nostalgie et tristesse
-
Une étude ravive le débat houleux sur l'ajout de fluor dans l'eau courante
-
Dubaï parmi les 10 meilleures villes au monde pour la deuxième année consécutive
-
Garzon, petit village d'Uruguay apparu sur la carte de l'art international
A partir de juin 2007 et pendant quinze mois, plus de 370 scientifiques venus de vingt-sept pays se sont relayés dans un navire de recherche, le premier à avoir passé un hiver entier en restant mobile dans la région nord du cercle polaire. Ils y ont étudié les changements climatiques et leurs impacts sur l'environnement arctique.Les résultats de cette étude sont extrêmement alarmants.
Le réchauffement climatique se produirait en effet "bien plus vite que ne l'avaient prévu nos modèles les plus pessimistes" a déploré David Barber, enseignant à l'Université du Manitoba et l'un des principaux chercheurs de l'étude. Ces modèles prévoyaient que l'océan Arctique serait libre de glace en été d'ici l'an 2100. Or, après quinze mois passés dans la région, les experts estiment que l'accélération du réchauffement climatique pourrait entraîner cette fonte entre 2013 et 2030."Nous savons que la glace disparaît, le monde entier en est conscient. Ce dont on n'est pas conscient, c'est que cela a un impact sur tout ce qui se trouve dans cet écosystème", a souligné David Barber. Et d'expliquer qu'en raison de la fonte de la banquise, de nombreux mammifères ont dû s'éloigner de la région où ils se reproduisaient, chassaient et fuyaient leurs prédateurs, tandis que d'autres espèces, et notamment des baleines, peuvent désormais s'y rendre, leurs déplacements n'étant plus entravés par les glaces. Le changement climatique engendre également plus de cyclones en Arctique et la neige que ceux-ci projettent sur la banquise l'empêche de s'épaissir, les vents violents cassant quant à eux la glace.