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Le cinéaste d’origine palestinienne a toutefois souligné que «pour la survie du cinéma palestinien, il faut que la production ait un écho dans le monde à travers les compétions à l’étranger», a-t-il poursuivi.
Optimiste et confiant quant à l’évolution que connaît le 7ème art palestinien, le réalisateur s’est aussi exprimé sur le rôle que peut jouer le cinéma dans la connaissance de la Palestine, de sa culture et la transmission de la réalité que vit le peuple palestinien. « Le cinéma joue un rôle important de par son image. Il contribue à faire connaître la Palestine en tant que géographie, culture, en tant que langue, us et coutumes mais révéler surtout les injustices que subit le peuple palestinien par Israël est important grâce au cinéma », a-t-il déclaré.
Auteur d'une vingtaine d'œuvres comprenant surtout de nombreux documentaires et de courts métrages, Rashid Masharawi a aussi exhorté la communauté mondiale et tout particulièrement les Arabes du monde entier à prendre soin d’El Qods, estimant que «El Quods ne doit pas être la préoccupation des Palestiniens exclusivement. Le monde arabe en entier doit faire attention au fait qu’El Quods est arabe et tous ensemble on doit la défendre, non pas par des symboles mais par des actes et des gestes en sa faveur», a-t-il dit.
Revenant sur son sixième et dernier long métrage, le cinéaste palestinien a confié que son nouveau film, «L’anniversaire de Leila» (titre original: Eid milad Laila), sorti récemment sur les écrans, est projeté dans plus de 40 salles en France. Et qu’il est aussi distribué dans plus de 15 pays dans le monde. Y compris aux Etats-Unis (New York).
Synopsis. Pour le septième anniversaire de sa fille, Abu Leïla ne désire qu'une chose: rentrer pour une fois de bonne heure à la maison afin de partager cette soirée en famille. Mais rien n'est moins simple pour cet ancien juge qui, alors qu'il rentrait en Palestine avec la ferme volonté d'aider son pays à sa reconstruction, a dû se reconvertir en chauffeur de taxi.
Telle est la trame du film «L'Anniversaire de Leila» (palestinien, tunisien et norvégien). Dans cette comédie d’1h 11min, mêlant réalité et imagination, Rashid Masharawi revient sur le conflit israëlo-palestinien et ses conséquences. A travers l’histoire d’Abu Leïla, l’ex-juge qui face à «l'irrationalité et le manque d'organisation de la société palestinienne», doit entreprendre un long et pénible chemin, véritable parcours du combattant, pour retrouver sa maison, le réalisateur dépeint le triste quotidien des Palestiniens.
« J'ai essayé de décrire la confusion qui règne dans la vie des Palestiniens en ce moment même. Tout au long du film, j'essaie de créer un espoir en mettant en avant des éléments positifs et prometteurs qui indiquent un futur meilleur. J'ai aussi souhaité faire partager au public cette opportunité de ressentir, de vivre cette période vraiment particulière de nos vies, où le poids de l'occupation divise les Palestiniens, aussi bien idéologiquement que géographiquement», expliquait Rashid Masharawi dans une note d'intention écrite en 2008, date de la production du film.
La nouvelle production est interprétée par les comédiens Mohammed Bakri, Areen Omari, Nour Zoubi, entre autres.
Date de sortie: 22 juillet 2009
Réalisateur: Rashid Masharawi
Film palestinien, tunisien, norvégien.
Genre: Comédie
Durée: 1h 11min.
Année de production: 2008
Titre original: Eid milad Laila.