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Le Prix spécial du jury a été remporté par le film “Les larmes salées” de l’Albanaise Marsilda Balla, alors que le Prix de la meilleure image est revenu au film “1944” des Allemands Filip Piskorzynski et Anton Pleva et celui récompensant la meilleure mise en valeur de la culture d’un peuple a été décerné au film “Testament” du Marocain Allal Alaoui.
Le Prix du public est allé au film “Le vent qui souffle” du réalisateur français Iris munos. Le jury du festival, présidé par le cinéaste marocain Ali Essafi, était composé de l’actrice marocaine Fatima Atef, de l’écrivain et poète marocain Hassan Id Belkacem, du réalisateur tunisien Wassim El Korbi, et de l’universitaire et critique du cinéma algérien Elias Boukhemoucha.
Initié par le ciné-club d’Imouzzer en partenariat avec le Centre cinématographique marocain et la Mairie de Maxéville (Fance), ce rendez-vous culturel annuel tend à favoriser les échanges culturels et à jeter un regard sur les expériences cinématographiques de plusieurs pays maghrébins et européens.
Le festival a rendu hommage cette année aux réalisateurs marocain Saâd Chraïbi et tunisien Taieb Louhichi, à travers la projection de plusieurs de leurs films, notamment “Soif” et “Femmes en miroir” (Chraïbi) et “L’ombre de la terre” et “La danse du vent” (Louhichi).
Outre la projection des films, le festival a enrichi le débat sur le cinéma à travers le traditionnel colloque qui a porté cette année sur le thème : “Fonctions de l’image cinématographique au Maghreb”, avec la participation de plusieurs critiques de cinéma qui ont échangé sur diverses thématiques.
Le festival a été aussi marqué par une rencontre-signature de la 7ème publication du Ciné-club d’Imouzzer intitulée : “Le sens du sacré dans le cinéma maghrébin”.
Le Festival du cinéma des peuples d’Imouzzer est une manifestation artistique et culturelle ayant pour objectifs de créer un cadre de rencontres et d’échanges cinématographiques et de favoriser le dialogue entre les cultures, les civilisations et les peuples, selon ses organisateurs.