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Lancé en 2006 avec une enveloppe de 113 millions de dirhams, le POT a touché plusieurs secteurs, notamment le patrimoine ( 6 projets), l’eau (13), les produits de terroir (16), la gouvernance ( 7), le tourisme écologique (15), l’agriculture écologique (6), l’énergie solaire (7), la communication (15) et l’éducation environnementale (3 projets).
Le POT enregistre, au titre de la période 2006-2016, des actions phares en matière de développement durable autour de plusieurs axes, à savoir la valorisation du patrimoine oasien à travers des programmes structurants issus des priorités des stratégies communes de développement, la protection des ressources en eau en luttant contre l’érosion des sols et l’avancée des dunes de sables, l'agro-écologie, l'écotourisme oasien, la promotion de l’usage de l’énergie solaire dans l’irrigation, le renforcement des capacités des acteurs et gestion des connaissances et l'éducation à l'environnement.
La situation des oasis de Tafilalet est préoccupante du fait de la pression de la dégradation des ressources hydriques et des terres agricoles, qui diminue la productivité des citoyens et leurs revenus, selon un document de présentation du programme.
Dans ce contexte, les autorités ont effectué un diagnostic en vue de créer une dynamique de réaménagement des oasis à plusieurs niveaux, en l’occurrence l’élargissement des expériences actuelles, l’intégration des pratiques agro-écologiques et la valorisation des produits de terroir pour une meilleur exploitation des ressources.
Le POT fait suite à l’importante étude lancée par la Direction de l’aménagement du territoire en 2004 pour élaborer une stratégie de référence nationale qui vise la recherche des moyens les plus efficaces pour mieux gérer et économiser les ressources en eau.
Il constitue de ce fait une base solide et un exemple de lutte contre l’érosion des sols et contre la pauvreté dans les oasis du sud, à travers la protection et la valorisation, via des stratégies communales et durables de l’agro-écologie.
Le projet s’articule autour de cinq grands axes, notamment la vision intégrée du développement territorial, la planification stratégique locale, la valorisation des ressources naturelles et du patrimoine, la consolidation d’un cadre juridique et réglementaire et l’élaboration de nouvelles pratiques en matière de gouvernance.
Ont contribué à l'exécution du programme, la Direction de l’aménagement du territoire, le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le Fonds français pour l'environnement Mondial (FFEM), l’Agence française de développement (AFD) et d’autres partenaires nationaux et internationaux.