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Le président de la fédération hondurienne et le vice-président suspendu de la FIFA plaident non coupable à New York

L’un est en détention et l’autre remis en liberté contre une caution de 20 millions de dollars

Jeudi 17 Décembre 2015

Le président de la fédération hondurienne et le vice-président suspendu de la FIFA plaident non coupable à New York
Deux inculpés dans le scandale de corruption de la Fifa, l'ancien président hondurien Rafael Callejas et le vice-président suspendu de l'instance mondiale du football Juan Angel Napout, ont plaidé non coupable mardi à New York, quelques heures après leur arrivée aux Etats-Unis.
Rafael Callejas, 72 ans, qui était jusqu'en août président de la Fédération hondurienne de football (Fenafuth), a été maintenu en détention. Juan Angel Napout, 57 ans, ex-président de la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) et vice-président suspendu de la Fifa, a obtenu sa remise en liberté contre une caution de 20 millions de dollars. Il est assigné à résidence à New York, avec surveillance électronique constante.
Callejas a été le premier à comparaître, devant un juge fédéral à Brooklyn, en jeans et chemise à carreaux. "Non coupable", a déclaré son avocat Manuel Retureta, au lendemain de l'arrivée de M. Callejas aux Etats-Unis où il est notamment inculpé de racket et blanchiment d'argent.
L'accusé avait quitté lundi le Honduras "en citoyen libre" selon les autorités de son pays. Il a été arrêté lundi à son arrivée à Miami sans incident, selon les autorités américaines, et transféré à New York, pour cette première comparution.
Toujours membre de la Commission marketing et télévision de la Fifa, Callejas est accusé d'avoir reçu, avec d'autres, des pots-de-vin entre mars 2011 et janvier 2013 à hauteur d'1,6 million de dollars, dans le cadre de l'attribution de droits de retransmission de matches de qualification pour la Coupe du monde.
Juan Angel Napout, qui a comparu peu après, avait été extradé dans la matinée de Suisse. Comme Callejas, il fait partie de la deuxième vague de 16 inculpations annoncées le 3 décembre par les autorités américaines. Il est inculpé de complot de racket, complot de fraude électronique, complot de blanchiment d'argent. Arrêté à Zurich, il avait donné son accord pour être extradé le 8 décembre.
Arrivé à la tête de la Conmebol (Confédération sud-américaine de football) en août 2014, M. Napout s'était présenté comme un partisan de la réforme et de la transparence.
Après la première vague d'arrestations de dirigeants de la Fifa fin mai à Zurich, il avait fait appel à un cabinet américain pour réaliser un audit de l'organisation, conduisant à la remise en cause de nombreux contrats.
La prochaine audience dans son dossier a été fixée au 16 mars prochain.
Au total, 39 personnes et deux entreprises sont accusées par les autorités américaines dans ce scandale, dont 12 ont déjà plaidé coupable. Les suspects sont accusés d'avoir sollicité et reçu plus de 200 millions de dollars en pots-de-vin et rétrocommissions sur une période de 25 ans, en liaison notamment avec des droits de retransmission des tournois et matches de football.
Blanchiment, comptes cachés, millions de dollars de pots-de-vin : en annonçant les premières inculpations le 27 mai dernier, après plusieurs années d'enquête, la ministre américaine de la Justice Loretta Lynch avait dénoncé une "corruption endémique, générale et profondément enracinée, à l'étranger et ici aux Etats-Unis", touchant l'attribution de plusieurs Coupes du monde et de contrats marketing.
 
Enquête contre le président de la
Fédération péruvienne
 
La justice péruvienne a ouvert une enquête pour blanchiment d'argent contre le président de la Fédération nationale de football, Edwin Oviedo, et 65 autres personnes dans le cadre du scandale de corruption qui secoue la Fifa, ont annoncé les autorités mardi.
Les enquêteurs essaient de déterminer si les suspects ont participé ou non à un programme de blanchiment d'argent soupçonné d'avoir été mis en place par l'ancien président de la Fédération péruvienne Manuel Burga, 58 ans, arrêté début décembre sur mandat d'arrêt international et qui attend, lui, son extradition vers les Etats-Unis.
Une source proche du dossier a confié que les enquêteurs avaient épluché les comptes en banque, les revenus et les dépenses de la Fédération péruvienne ainsi que de certains de ses dirigeants.


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