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Le président de la Juventus Turin Andrea Agnelli a de nouveau démenti samedi toute rencontre avec des chefs mafieux alors qu'il a été convoqué par la justice sportive dans le cadre d'une enquête sur de possibles infiltrations du crime organisé dans les tribunes des stades italiens.
Dans un communiqué diffusé samedi, la Fédération italienne de football explique que Agnelli et plusieurs responsables de la Juventus sont concernés par une procédure ouverte par son instance disciplinaire.
Cette décision fait suite à une enquête ouverte par le parquet de Turin concernant la vente de billets par la Juventus à des groupes "Ultras" dont certains auraient pu être infiltrés par la n'drangheta, la mafia calabraise. Aucun responsable du club turinois n'a pour l'instant été inquiété dans cette affaire.
"Comme je l'ai déjà écrit il y a quelques jours, je n'ai jamais rencontré de chefs mafieux", a déclaré Agnelli devant la presse.
"A intervalles réguliers, j'ai rencontré toutes les composantes de nos tifosi, qu'ils soient acheteurs de billets, abonnés ou membres de groupes Ultras (...) Si certaines de ces personnes sont désormais regardées de façon différente par la justice, c'est quelque chose qui n'était pas connu au moment des faits, ni de moi, ni d'aucun responsable de la Juventus", a ajouté le président du club turinois.
"Certains diront que les Ultras et leurs chefs ne sont pas des saints et je suis d'accord. Mais je respecte la loi et ces personnes étaient libres et n'étaient en aucune façon interdites de stade", a-t-il encore assuré.
"Au lieu de se contenter de vérifier d'éventuelles irrégularités dans la vente des billets, les instances fédérales ont décidé aujourd'hui d'ouvrir une procédure par laquelle moi et certains de mes collaborateurs nous retrouvons soupçonnés d'avoir collaboré avec le crime organisé", a-t-il encore déclaré, parlant d'une procédure « inacceptable ».