Le président de l’Arrondissement de Sidi Belyout signe d’emblée une décision inique

C’est bien dommage que le ridicule ne tue point dans … le plus beau pays du monde.
Que l’on en juge. L’Association Amal Al Baïda avait signé en bonne et due forme une convention avec la Fédération Royale marocaine de boxe avec pour objectif la création d’une école de boxe au profit des enfants de l’Ancienne Médina.
L’une et l’autre partie s’engagent aux termes de ladite convention à veiller à assurer à ladite école les moyens à même de lui permettre de réaliser les objectifs tracés. Il revient plus spécifiquement à l’Association Al Amal de mettre sur pied l’école et d’œuvrer à conclure des partenariats en rapport avec la raison d’être de celle-ci.
Alors qu’il revient à la FRMB d’assurer l’encadrement et le suivi se rapportant au volet sportif, tout en s’engageant à garantir la participation des pratiquants formés dans ce cadre aux différents tournois nationaux et locaux.
Al Amal, comme convenu, adresse  un écrit au président de l’Arrondissement Sidi Belyout, sollicitant l’exploitation dans ce cadre d’une salle dépendant du fameux Complexe Larbi Ben M’barek (ex-Stade Philippe). La réponse est, le plus normalement du monde, positive.
Jusque-là (on était au mois d’août 2015) tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et puis, un beau jour, vers la première semaine d’octobre, l’actuel président de l’Arrondissement Sidi Belyout accouche d’une décision inique, stupide et bizarroïde et dont il saisit Amal Al Baïda. Il annule de manière on ne peut plus arbitraire, la décision prise au mois d’août remettant, de la sorte, en cause toute la convention précitée, l’école, la formation, les cadres et les champions en herbe … Quid du sacro-saint principe de la continuité des institutions ?
C’est d’autant plus malheureux que le Maroc compte désormais un champion du monde en boxe et qui devrait servir d’exemple pour tant d’autres jeunes prodiges.
Ce qui est plus triste encore c’est de devoir subir les conséquences d’agissements aussi irresponsables.