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La visite de Vladimir Poutine à l’Elysée en juin dernier s’était déroulée sur fond de divergences sur le dossier syrien, dans lequel Moscou reste un allié de Bachar Al Assad alors que Paris a lancé le mouvement de reconnaissance de l’opposition.
La conférence de presse conjointe organisée à cette occasion avait offert un fort contraste avec la bonne entente affichée par le président russe avec Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, augurant d’un refroidissement durable entre Paris et Moscou.
Vladimir Poutine avait accueilli à bras ouvert Gérard Depardieu, dont l’exil fiscal en Belgique avait sonné comme un désaveu de la politique socialiste de surtaxation des super-riches.
L’entourage de François Hollande s’agace pourtant de la perception de rapports difficiles entre les deux présidents et juge qu’il est superficiel d’évaluer la relation entre les deux hommes à l’aune d’une «affaire Depardieu» jugée anecdotique ou de la seule question des droits de l’Homme.
On insiste à l’Elysée sur le fait qu’en dehors du sujet syrien, les points de rapprochement sont réels sur toute une série de dossiers, un point de vue partagé à Moscou.
De plus, même si elles restent divergentes, les positions se rapprochent sur le dossier du programme nucléaire iranien.
En témoigne la proposition faite mardi par les «Six» (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) d’assouplir les sanctions internationales en échange du gel de ses activités nucléaires les plus sensibles.
Des membres de la délégation de François Hollande jugent aussi que la question des affinités personnelles est secondaire au vu des enjeux stratégiques et économiques.