«C’est un cas de force majeure. Je ne peux pas comparer ce forfait à celui de l’année dernière. Cette année, j’avais décidé de venir au Grand Prix Hassan II. Ma préparation se passait bien et j’étais très motivé pour venir jouer. Mais cette fois-ci, le sort en a voulu autrement. Mais l’occasion se présentera, j’aime toujours le tennis; j’aime toujours m’entraîner et je rejouerai au tennis. Malheureusement, je ne pourrais pas être présent. Une malheureuse chute a fait que j’ai une fracture à la main qui nécessite une intervention et huit semaines d’arrêt. C’est vraiment avec un pincement au cœur que je subis cette malchance. J’espère avoir l’occasion de jouer le Grand Prix Hassan II, mais je ne peux rien promettre. Je pensais arriver dans les meilleures conditions possibles.
L’année prochaine, je ne sais pas quel sera mon état de forme. En tout cas, c’est un coup dur. J’ai quand même prévu de rester là toute la semaine, supporter les joueurs marocains, profiter de l’ambiance du tournoi et saluer tous les fans qui auraient aimé me voir jouer. La réputation du Trophée Hassan II n’est plus à faire. Les terrains sont de très bonne qualité et les joueurs sont accueillis dans de très bonnes conditions. Ils n’hésiteront pas à faire le déplacement à Casablanca. On va avoir du beau spectacle.
Aujourd’hui, le classement ATP n’est plus ma priorité, car les sacrifices que cela demande, je ne suis plus prêt à les faire».