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Ce n’est pas une rumeur. Ce n’est pas un soupçon. C’est un fait établi par une source américaine de premier plan, étayé par des responsables régionaux et européens. Des membres du Polisario ont été entraînés par l’Iran et intégrés à des cellules paramilitaires. Plusieurs centaines d’entre eux seraient actuellement détenus par les nouvelles forces de sécurité syriennes. Une révélation qui jette une lumière crue sur la véritable nature du Polisario, loin du vernis idéologique que ses soutiens tentent de lui coller depuis des décennies.
Le Maroc, de son côté, n’a jamais été dupe. Depuis sa création dans les années 70, le Polisario n’est rien d’autre qu’un instrument de l’agenda algérien. Ce groupe séparatiste n’a ni légitimité historique ni ancrage populaire : il n’existe que par la volonté politique et militaire d’Alger de nuire à l’intégrité territoriale du Maroc. Les camps de Tindouf, territoire fermé, opaque, géré directement par les militaires algériens, sont le théâtre de violations massives des droits humains, de détournement d’aides humanitaires, et aujourd’hui, un terreau fertile pour l’embrigadement et l’exportation de combattants vers des conflits armés étrangers.
La connexion avec l’Iran n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans une stratégie claire de Téhéran: étendre son influence régionale par le biais de groupes armés, qu’ils soient chiites, sunnites ou idéologiquement compatibles, peu importe. L’Iran arme, forme, finance et mobilise des supplétifs pour mener des guerres indirectes sur plusieurs fronts. Le Polisario, dans cette logique, devient un outil de plus, malléable, disponible et désespéré, dans l’arsenal hétéroclite de Téhéran.
Cette réalité soulève des questions brûlantes. Notamment celle de la responsabilité de l’Algérie, qui continue de nier toute implication directe dans le conflit autour du Sahara marocain, tout en fournissant au Polisario les moyens logistiques, politiques et militaires de survivre. Aujourd’hui, il est clair qu’en abritant ces mercenaires du Polisario, en refusant d’ouvrir les camps de Tindouf à toute supervision internationale indépendante, et en les laissant se lier à des puissances comme l’Iran, Alger devient complice d’un engrenage de radicalisation et d’instabilité régionale.
L’heure n’est plus à la naïveté. Un groupe armé qui envoie ses éléments combattre en Syrie sous la bannière de l’Iran ne peut plus prétendre à une quelconque reconnaissance internationale. Il s’agit d’un réseau terroriste dangereux, transnational, qui représente une menace sécuritaire réelle pour le Maghreb et au-delà.
Dans ce contexte, la position du Maroc se renforce encore. Ferme sur ses principes, fidèle à sa politique d’ouverture, le Royaume propose depuis des années une solution réaliste, pacifique et durable à travers le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. Une initiative saluée par les grandes puissances, adoptée par un nombre croissant de pays, et qui constitue l’unique voie vers la stabilité régionale.
Ce que montre le Washington Post, c’est que la menace n’est pas virtuelle. Le Polisario n’est pas un mouvement politique : c’est un groupe terroriste, inféodé à l’Algérie, désormais enrôlé par l’Iran, qui agit bien au-delà du Sahara pour servir des agendas étrangers aux peuples de la région. Ceux qui continuent de fermer les yeux devront tôt ou tard répondre de leur silence.
Il est temps de choisir la paix réelle plutôt que l’illusion romantique. Il est temps de reconnaître la vérité telle qu’elle est, pas telle qu’on voudrait l’entendre. Le Sahara est marocain, le Polisario est une imposture, et l’Algérie, en entretenant ce foyer de tensions, porte une lourde responsabilité dans l’instabilité du Maghreb.
Mehdi Ouassat