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Pour ne pas cautionner cette situation, le même communiqué indique que les représentants des professeurs ont boycotté à trois reprises les travaux du Conseil administratif.
De l'autre côté, employés, enseignants chercheurs, administrateurs, infirmiers, techniciens et agents du CHU ont publié un communiqué dénonçant toutes les manœuvres, aberrations et incohérences orchestrées par certaines parties qui visent essentiellement la non tenue du Conseil administratif, la perturbation des activités des services hospitaliers et l'ajournement des affaires des citoyens.
En signe de solidarité avec l'équipe administrative centrale du CHU, un sit-in de protestation est annoncé pour aujourd'hui par les enseignants chercheurs, les infirmiers, les techniciens, etc, devant le service des affaires professionnelles (surveillants généraux), et ce à partir de 10h.
Pour dévoiler les allégations des représentants des professeurs au sein du Conseil administratif et du bureau local du SNEP, le directeur général du CHU, Abdelmalek Kamar a pris de court ces derniers, puisqu'il a saisi le 27 février dernier, via une missive, la ministre de la Santé lui demandant de déléguer une commission d'enquête en vue de s'enquérir de la gestion financière et les opérations de passation de marchés. Aussitôt avisée, la ministre a envoyé cette commission, constituée de 5 membres dont l'inspecteur général du ministère, qui a entamé son enquête à ce sujet depuis vendredi 13 mars.
Pour Ahmed Salhi, responsable au sein du bureau syndical de la FDT au CHU, la campagne menée contre le directeur de cet établissement est montée de toutes pièces et résulte de surenchères syndicales dont les visées sont connues par une grande majorité des employés. Toute exploitation de la situation par des syndicats et des ONG à des fins personnelles pour entraver la bonne marche, compromettre les efforts et les réalisations visibles à l'œil nu du CHU est rejetée, a poursuivi Ahmed Salhi.
Cette campagne risque de porter atteinte à cet établissement et à ses cadres qui jouissent d'une bonne réputation non seulement à l'échelon national, mais aussi au niveau international.
Le ministère de la Santé est appelé à intervenir d'urgence pour trouver les solutions appropriées en vue de mettre fin à la situation de laisser-aller qui prévaut à Ibn Rochd ainsi qu'aux allégations qui visent à tromper et le personnel et l'opinion publique, a souligné le communiqué de dénonciation des employés du CHU Ibn Rochd.