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Rendez-vous national incontournable pour les férus de ce genre musical, le Festival a invité cette année des chioukhs, musiciens et mounchidine, finement sélectionnés des régions de Fès, Meknès, Erfoud et Marrakech.
Pour bien refléter la thématique retenue pour cette 11ème édition, organisée par la commune urbaine, les orchestres seront appelés à proposer des Qçayed tirées du patrimoine poétique national et portant le seau artistique des grands poètes qui ont marqué l'âge d'or du malhoun.
Aux côtés des concerts, qui seront donnés dans les jardins, les riyads et autres lieux chargés d'histoire, le Festival projette de monter une pièce théâtrale sur l'art du malhoun, intitulée +Lagnaoui+.
Au volet festif, viendront s'ajouter des conférences mais surtout des sessions de formation autour du +Malhoun : histoire et figures+ et +Techniques et terminologie du malhoun+. Des universitaires et chercheurs en patrimoine de différentes régions du Royaume s'en chargeront.
Et comme c'était le cas lors de la dernière édition, le Festival devra programmer des visites à caractère culturel et spirituel dans les mausolées de la médina, ainsi que d'une exposition d'ouvrages, de recherches et de documents sur la littérature et l'art du malhoun.
Le Festival de l'art du malhoun de Fès fait partie, aux côtés des Festivals du madih et samaa, de la musique andalouse, de la culture soufie et de la culture amazighe, des évènements artistiques majeurs organisés dans la capitale spirituelle du Royaume, dans le but de préserver le patrimoine culturel et artistique aussi bien local que national.