L’Inter, tenue en échec à Palerme (1-1) samedi en match avancé de la 29e journée, est désormais “en sursis” en tête du championnat d’Italie puisqu’en cas de victoire de l’AC Milan (2e) dimanche face à Naples, elle sera délogée de la 1re place par sa grande rivale lombarde.
La quadruple championne en titre ne possède que deux points de plus que sa dauphine qui, à domicile, affrontera une formation napolitaine qui n’a plus gagné depuis sept journées (4 nuls et 3 défaites).
Si Milan devait prendre la tête, et ce pour la première fois de la saison, cela constituerait une petite “révolution”, car non seulement l’Inter est en tête sans interruption depuis la mi-octobre, mais également parce qu’il y a encore peu (23e journée), elle possédait 10 points de plus que sa rivale! Et signe que la pression ne cesse de s’accroître sur les Nerazzurri, la Roma (3e) n’est pour sa part plus qu’à quatre points grâce à sa victoire acquise face à l’Udinese (4-2), grâce notamment à un triplé de l’attaquant monténégrin Mirko Vucinic (dont un penalty).
“L’effectif de l’Inter est tellement étoffé, il sont tellement forts que ça sera vraiment difficile de les reprendre”, a ensuite commenté Claudio Ranieri dans une déclaration rapportée par l’AFP.
“Mais il faudra revoir tout ça après les deux prochains matches”, a ajouté l’entraîneur romain, car son équipe, après un déplacement à Bologne mercredi, doit accueillir l’Inter au stade Olympique dans une semaine.
Quatre jours après sa remarquable victoire à Chelsea (0-1) qui l’a propulsé en quarts de finale de la Ligue des Champions, l’Inter n’a pourtant pas mal joué en Sicile, bien plus inspirée qu’elle ne l’avait été il y a une semaine sur la pelouse de l’autre équipe sicilienne, Catane (défaite 3-1).
Mais elle est tombée sur une excellente équipe de Palerme, qui a bien tenu le coup défensivement lorsque la pression nerazzurra s’est faite très pressante en fin de seconde période, et qui a surtout confirmé que sa 4e place, la dernière qualificative pour la C1, n’était pas usurpée.
“On est tranquilles, a cependant assuré après coup le gardien milanais Julio Cesar, interrogé sur Sky Sport. On a une nouvelle fois montré qu’on était forts même si on n’a pas gagné. On a constamment cherché à marquer, mais on est tombé sur une équipe qui fait un grand championnat et qui a toujours bien défendu”.
“Et puis tous les adversaires jouent à fond contre nous, c’est impressionnant”, a-t-il ajouté.
C’est l’Inter qui avait ouvert le score grâce à Milito, l’attaquant argentin transformant un penalty sifflé à la suite d’une faute sur Lucio (11).
Mais Palerme est parvenue à égaliser rapidement, l’attaquant uruguayen Cavani, servi par Miccoli, trompant Julio Cesar d’une belle frappe (24).
La reste de la rencontre a été rythmé et dominé par l’Inter, mais celle-ci a constamment buté sur la défense de Palerme qui, pour sa part, est en permanence demeurée dangereuse en contre.