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Cette dissolution intervient trois jours après l'échec de l'élection d'un nouveau président de la République par le parlement sortant.
Comme l'avait proposé le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, la date du scrutin a été fixée au 25 janvier et les futurs députés entreront en fonction le 5 février, a précisé le parlement dans un communiqué.
La nouvelle chambre aura pour première mission d'élire un successeur au président Carolos Papoulias, dont le mandat arrive à échéance en mars.
L'annonce de législatives anticipées en Grèce a suscité l'inquiétude des marchés et des créanciers internationaux du pays, dont le Fonds monétaire international qui a suspendu les discussions sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce dans l'attente de la formation d'un nouveau gouvernement.
Mardi, Antonis Samaras a une nouvelle fois mis en garde contre une éventuelle arrivée au pouvoir de la gauche radicale.
L'enjeu des législatives, c'est "le maintien du pays dans l'Europe", a-t-il affirmé. Le spectre de la sortie de la Grèce de la zone euro a été à plusieurs reprises brandi par les créanciers et par M Samaras, notamment lors des dernières législatives de juin 2012, quand le pays se trouvait en pleine crise.
Le parti de gauche anti-austérité Syriza a de bonnes chances d'arriver au pouvoir après les législatives du 25 janvier, d’où ces inquiétudes dans la zone euro, mais le jeu des alliances pourrait lui être défavorable.
Le score attendu de Syriza, crédité de 28% selon un sondage publié lundi, ne pourrait lui assurer une majorité parlementaire suffisante pour former un gouvernement à lui seul et il serait alors contraint de rechercher des alliances auprès de petits partis.
Au lendemain de l'échec du Parlement à élire un nouveau président de la République, le Premier ministre conservateur Antonis Samaras, en tête d'une coalition droite-socialistes depuis deux ans, a dû se résoudre à demander à l'actuel président Carolos Papoulias, comme le prévoit la Constitution, des élections anticipées et la dissolution du Parlement.
L'un des responsables de la politique économique du parti de gauche, Yiannis Milios, qui avait rencontré les milieux financiers à Londres il y a quelques semaines, a affirmé, dans une interview à l'agence de presse grecque ANA, "qu'une grande partie de la communauté économique mondiale (...) a compris que le potentiel de développement de l'économie grecque ne peut s'exprimer qu'avec la fin des politiques d'austérité".
La Gauche radicale souhaite aussi négocier avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international une nouvelle restructuration de la dette publique, qui continue d'être le fardeau de l'économie grecque.