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Et la liste est loin d’être exhaustive des impairs de ce gouvernement mené par le PJD qui excelle, à travers ses mesures et décisions irréfléchies, à réduire en peau de chagrin le pouvoir d’achat des Marocains et leur droit à vivre décemment et dignement.
Toujours est-il, les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l’industrie relatifs au mois de juin sont si éloquents qu’ils témoignent d’un repli dans plusieurs secteurs. Ainsi, pour ce qui est des activités minières, la production marchande de phosphate s’est contractée de 9,5% à 12,2 millions de tonnes à fin juin, contre un accroissement de 5,8% un an auparavant. Le secteur du tourisme va mal aussi, avec les arrivées de touristes internationaux qui ont baissé de 1,1% à fin mai après un accroissement de 8,8% à la même période de l’année dernière, recouvrant un repli de 5,2%, après une hausse de 11,4%, des arrivées de touristes étrangers de séjour et une progression de 5,9%, au lieu de 4,7%, du flux des MRE. Les nuitées recensées dans les établissements touristiques classés n’ont pas été épargnées non plus par un recul de 8,4% après une augmentation de 9,6%, avec notamment une contraction de 13,6% de celles des non résidents. Pour leur part, les recettes voyages ont diminué de 6,8% à fin juin alors qu’elles étaient en accroissement de 4,8% un an auparavant.
A la lecture de toutes ces données, le tableau n’est déjà pas du tout reluisant que s’y ajoute l’autre axe mis en lumière par la Banque centrale, à savoir l’état actuel du marché du travail.
L’on peut ainsi faire ressortir du rapport de BAM qu’entre le 2ème trimestre 2014 et le même trimestre de 2015, l’économie nationale a créé 38.000 postes, contre 39.000 un an auparavant. Pis encore, 58.000 emplois ont été perdus dans l’agriculture, et ce en dépit d’une production céréalière record de cette année. C’est dire qu’il n’y a pas de quoi pavoiser finalement avec l’actuel Exécutif qui est loin de mettre en tête de ses priorités les conditions élémentaires de vie des citoyens à travers la création d’emplois, la révision de la situation salariale des employés et surtout la baisse des prix des produits de première nécessité, la réduction de dépenses de santé et d’enseignement jadis prises en charge par l’Etat, etc. Au lieu de son actuelle logique comptable, le gouvernement ne devrait-il pas plutôt honorer ses promesses électorales en privilégiant la fibre sociale qui lui avait permis d’accéder au pouvoir ?