-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Au moment où les professionnels de ce secteur attendaient la mise en application de l’accord signé entre la FBPM et le gouvernement d’Abass El Fassi en octobre 2011, ils ont été surpris par l’augmentation des prix des carburants, ce qui impactera directement le coût de production du pain. Ledit accord dont la mise en application dépend d’une volonté politique de la part de l’Exécutif, vise la stabilisation du prix du pain d’une part, et le développement de ce secteur et assurer sa continuité d’autre part. En outre, le gouvernement a proposé « d’autres mesures qui touchent la formation, la création d’une véritable profession de boulanger et la réduction des coûts de l’énergie ».
Mercredi dernier, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a reçu une délégation de la FBPM pour discuter des problèmes du secteur et les modalités de la mise en application de l’accord précité. Résultat : rien de concret, le chef du gouvernement s’est contenté de renvoyer la délégation avec de belles promesses. « On nous a promis d’appliquer l’accord de 2011 juste après la formation du nouveau gouvernement, mais lundi dernier nous avons été surpris par la nouvelle hausse des prix des carburants », constate, avec amertume, El Houcine Azaz dans une déclaration à Libé. « C’est un comble. Les professionnels ne peuvent plus garder le silence », avertit-il. Le président de la FBPM estime que suite aux successives hausses des prix des carburants, les professionnels n’ont plus qu’une seule alternative : ou bien revoir le prix du pain ou cesser la production. La FBPM sait très bien que dans les deux cas, ce sont les citoyens qui paieront la facture. C’est pour cette raison-là, que la FBPM préfère tempérer et adresse des messages au gouvernement pour qu’il prenne des mesures adéquates. « Nous sommes responsables, et nos décisions doivent être responsables et raisonnables, car nous voulons préserver la paix sociale et le pouvoir d’achat des Marocains », assure El Houcine Azaz. La balle est désormais dans le camp du chef du gouvernement qui apparemment est aux abonnés absents.