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Depuis quelques années, le cinéma mexicain était associé sur le plan international aux noms d’un trio de cinéastes formé de Guillermo del Toro, Alfonso Cuaron et Alejandro Gonzalez Iñarritu. De nouveaux cinéastes viennent de surgir sur le devant de la scène avec une série de distinctions obtenues avec des films plus axés sur les problèmes du Mexique, tournés avec des moyens plus modestes, loin de Hollywood.
La plus récente distinction a été attribuée récemment au Festival de San Sebastian (Espagne) à Fernando Eimbcke, récompensé par un Coquillage d’argent du meilleur réalisateur pour “Club Sandwich”, un film minimaliste sur la relation entre une mère et son adolescent de fils. Il y a cinq mois Amat Escalante avait reçu le prix de la mise en scène lors du Festival de Cannes pour sa description du monde violent des trafiquants de drogue dans “Heli”, tandis que les jeunes acteurs de “La jaula de oro” (“La cage en or”) de Diego Quemada-Diez recevaient collectivement le prix Un Certain Talent.
Mais ce courant n’est pas le seul, car dans la nouvelle génération de cinéastes de 34 à 43 ans, on ne peut pas dire qu’il y a des thèmes, un langage ou des genres identiques. Sa diversité a pour point commun un regard très personnel et, surtout, très mexicain.
On constate toutefois, au Mexique même, un décalage entre les films primés et le public, aggravé par les problèmes de distribution du cinéma local. “La jaula de oro”, primé cette année à Cannes, ne pourra se voir sur les écrans du Mexique qu’en février 2014.