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Le ministre compte également édifier un nouveau siège pour son département, remettre dans le circuit législatif la loi sur l’asile et mettre en place une charte de certification des ONG œuvrant dans le domaine de la migration et de l’asile en concertation avec la société civile.
Intervenant lors d’une rencontre de concertation avec les associations organisée avant-hier à Rabat, le ministre a également insisté sur le rôle de ces ONG dans la réussite de la mise en place de la nouvelle politique de migration et d’asile. Il a même estimé que cette politique risquerait d’échouer s’il n’y a pas une implication de la société civile. « Il n’y a aura pas d’intégration sociale et professionnelle, ni accompagnement juridique, ni prise en charge médicale des migrants sans les ONG », a-t-il affirmé. Et d’ajouter : « Votre rôle est également celui de critiquer, d’observer et d’évaluer les politiques publiques. Vous êtes partie intégrante de notre département dont le rôle est essentiel dans la mise en œuvre et dans l’accompagnement ».
Mais les rôles que doit jouer la société civile exigent, selon le ministre, un professionnalisme et une complémentarité totale des associations. « En fait, nous sommes devant un dossier important et stratégique mais très complexe », a-t-il conclu.
De son côté, Ahmed Skim, directeur des affaires de la migration, a indiqué que le bilan du partenariat entre le ministère et les associations durant la période 2014-2016 a permis de financer 237 projets répartis sur 9 régions en partenariat avec 130 associations dont 7 ONG de migrants. Ces actions ont été financées avec une enveloppe budgétaire de près de 40 millions de DH et ont concerné plus de 73.000 bénéficiaires. Les projets d’accompagnement juridique et d’intégration sociale arrivent en tête avec 47 projets suivis des projets d’intégration éducative et culturelle (134), des projets d’intégration économique et professionnelle (29) et des projets multiaxes (27).
La répartition des subventions indique que 15.489.640 DH ont été alloués aux projets d’accompagnement juridique et d’intégration sociale, 12.570.960 DH aux projets d’intégration éducative et culturelle, 6.499.708 DH aux projets d’intégration économique et professionnelle et 5.182.110 DH aux projets multiaxes.
La région de Rabat-Salé-Kénitra accapare le haut du panier avec 82 projets suivie par celles de Fès-Meknès (54) et de Casablanca-Settat (39). Les régions de Tanger-Tétouan et de l’Oriental arrivent respectivement en 4ème et 5ème place, précédant ainsi celle de Souss-Massa et de Marrakech-Tensift.
Pour leur part, les représentants de la société civile n’ont pas hésité à mettre à l’index certaines lacunes et points de blocage. Tel est le cas des procédures administratives relatives à l’octroi des subventions et à la signature des partenariats avec le ministère. Pour plusieurs intervenants, ces procédures sont devenues de plus en plus compliquées et longues. C’est le cas également pour celles relatives au financement des projets jugées très longues et éprouvantes. Certaines ONG ont évoqué aussi des questions plus urgentes telles que la campagne de régularisation et les critères de sélection des dossiers ainsi que les problèmes dont souffrent les migrants notamment en matière de santé, de logement, d’emploi et d’éducation.