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Pour Mohammed Benhamou, président du Centre marocain des études stratégiques, la teneur de ce rapport semble indiquer que le nouveau secrétaire général de l’ONU a adopté une approche diamétralement opposée à celle de son prédécesseur, Ban Ki-moon. Lequel était favorable aux ennemis du Maroc et à leurs thèses séparatistes oubliant que le secrétaire général de l’ONU doit garder la même distance vis-à-vis des parties impliquées dans tout conflit éventuel.
«Je crois que le nouveau rapport insiste sur la continuité des positions comme celle de chercher une solution politique et pacifique et en même temps il indique que le secrétaire général a introduit une nouvelle méthodologie dans le traitement de ce dossier qui est différente de celle de ses prédécesseurs», a-t-il déclaré à Libé. Et d’ajouter qu’«il y a changement ou au moins qu’il y aura une nouvelle approche dans le traitement du dossier».
Mohamed Benhamou nous a également affirmé qu’Antonio Guterres donnera un nouveau souffle aux négociations pour parvenir à une solution mutuellement acceptable. Dans ce sens, il appelle les parties impliquées dans ce dossier à faire preuve de réalisme. Un message qui est adressé, selon Benhamou, aux ennemis du Royaume.
Dans son rapport sur le Sahara, le secrétaire général de l’ONU a, en outre, exprimé son intention de relancer le processus de négociations sur la base du réalisme et du compromis avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.
Le rapport fait état de la décision du Maroc d’autoriser le retour de 17 fonctionnaires civils de la MINURSO, et sa coopération avec l’ONU pour clore définitivement ce dossier.
Le secrétaire général s’est référé à plusieurs passages du discours prononcé par S.M le Roi Mohammed VI à l’occasion de la commémoration du 41ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2016, et dans lequel le Souverain avait rappelé : «Nos provinces du Sud (…) sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays».
Le Souverain s’y est félicité du fait que les provinces du Sud, grâce à leur modèle de développement et aux projets qui y ont été lancés, sont devenues «un pôle de développement intégré et agissant dans son environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine».
Le secrétaire général a également exigé le retrait complet et immédiat du Polisario de la zone tampon de Guerguarate, affirmant qu'il «demeure profondément préoccupé par la présence continue d’éléments armés du front Polisario dans cette région, et par les défis que cela pose à la raison d’être de cette zone tampon».