-
Tom Saintfiet, sélectionneur du Mali : Je suis satisfait du résultat du tirage au sort
-
Walid Regragui: On espère donner une belle image du Maroc et gagner le titre
-
Patrice Motsepe: La CAN Maroc-2025 sera la meilleure dans l’histoire de la compétition
-
Fouzi Lekjaa: Le Maroc a réuni toutes les conditions pour la réussite de la CAN-2025
-
D’anciens internationaux estiment que les Lions de l’Atlas sont capables de dominer leur groupe
Entrant dans le cadre de sa préparation pour la nouvelle saison, ces rencontres devraient donner une certaine idée du nouveau visage des Verts pour la saison prochaine qui, à vrai-dire, ne s’annonce guère sous de bons auspices. En effet, le RCA aura, entre autres échéances, en plus de bien figurer dans le LNFP1, de bâtir un onze digne de ses prédécesseurs car, au regard de ce qui se passe en coulisses à l’Oasis, il semblerait que tout est à refaire dans la maison verte qui une fois n’est pas coutume, prônera ce coup-ci, une politique d’austérité au regard de la situation actuelle du club due au départ de Boudrika.
C’est toute une manne d’argent qui viendra à manquer dans les caisses vertes cette saison. Aussi on s’en doute, avec un Hasbane aux commandes, c’est un Raja proche de ses poches qui se lancera dans la nouvelle aventure. Basta donc les recrutements à tous de go et place à la raison pour celui qui vient tout juste de débarquer avec dans ses valises une gestion rigoureuse, sévère et inflexible et qui ne prête à aucune autre liberté. Du jamais vu depuis les années 80. Une ré-estimation d’ambitions plus modestes et un retour à la politique de jeunes, bien moins onéreuse en perspective.
D’ailleurs, le bonhomme n’a pas attendu longtemps pour faire connaître ses intentions qu’il annonce au demeurant et pour le moins, comme très regardantes. En fin de semaine, sur des ondes sportives d’ici-bled, le président du Raja de Casablanca, ne s’était pas fait prier pour annoncer quelques bribes de sa politique à venir, comme une sérieuse baisse de salaire à toutes les composantes, histoire de pallier au moins à une partie du gouffre de 19 millions de dirhams dû à l’endettement des quatre exercices précédents.
Mais en réalité, la crise couve. Si dans les gradins les supporters ont dernièrement dit tout leur désarroi, sur le terrain c’est une autre paire de manches. Si d’aucuns des joueurs qui ont anticipé l’ambiance plombée et l’absence d’opulence ont vite fait de plier bagages, d’autres, plutôt réfractaires et levant du pied, ont fait que les affinités entraperçues d’avec leur coach Rachid Taoussi ont été perdues pour cause d’agissements bien peu cavaliers d’où la fameuse expression du torchon brûle pour résumer le tout.
Le tonitruant bonhomme jouant au mauvais conseiller aura suggéré à son nouveau patron des ponctions et saisie sur les salaires et primes de ses administrés, les porteurs de godasses et autres en prétextant absences aux entraînements et cas d’indiscipline, ce qui on le conçoit, aisément, n’a pas été du goût des concernés.
Le président dans sa politique d’austérité aura raté pour rester dans le jargon du football une excellente opportunité de se débarrasser sans frais de Taoussi et d’un montant de rémunérations pour le moins coûteuses au club par ces temps de crise. En fin de saison dernière, pire qu’un novice en la matière, il n’a fait que commettre bévue sur bévue. Le souvenir d’une élimination en Coupe face au DHJ est encore vivace dans les esprits. Il avait poussé ses joueurs à sortir du terrain, ce qui constitue la faute grave que d’ailleurs Dame Fédé ne s’est pas fait prier pour, crûment, la souligner, et ce en sanctionnant sévèrement le bonhomme. Mais ses prouesses ne s’arrêtent pas qu’à cela, souvenons-nous lorsqu’il suggéra à Erraki de déposer une réserve technique pour un penalty, or n’importe qui sait que cela n’entre aucunement dans les décisions arbitrales suscitant ladite réserve. Gauche et petit…