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«Boulanoir», le nouveau film du réalisateur marocain, Hamid Zoughi sera projeté, aujourd’hui, en avant-première, à partir de 19h30, au Eden Club. Ce long métrage, tiré du roman d’Othman Achekra et produit par AZ Productions, traite de l’histoire politique, sociale et syndicale du Maroc. Il raconte l’évolution, de 1921 à 1947, d’un petit village phosphatier dans une région de Khouribga au nom de Boulanoir. Une chronique historique sur le changement qui s'opère au sein d'une population, composée de gens venus de toutes les régions du Maroc, et qui passent du stade de cultivateurs à celui d'ouvriers, de par la nature de leur travail et du contact quotidien avec d'autres mineurs venus de l'étranger. «Boulanoir» porte également sur la souffrance du travail dans les mines de phosphates, à cette époque-là.
Les images de ce nouvel opus de Hamid Zoughi, réalisé en décor naturel, ont été sublimées par l’étalonneur numérique français, Jean-Michel Petit. «Cela a été pour moi un honneur de travailler sur le film "Boulanoir" de Hamid Zoughi, tourné avec une caméra Red Ine MX par le chef opérateur et directeur de la photo Paul-Anthony Mille», dit-il. Et d’ajouter :«Il a fallu un gros travail pour donner ce look si particulier à ce long métrage, étalonné en 2K et que j’ai ensuite sorti en 4K, avant qu’il ne soit soumis à quelques petites retouches d’effets spéciaux au Maroc».
Il est à rappeler que Hamid Zoughi est l’un des artistes marocains qui ont su exporter leurs films à l’étranger, à l’instar de «Kharboucha». Avec une carrière pleine de succès, au niveau arabe et international, il est également considéré comme l’un des fondateurs des mythiques groupes Jil Jilala et Nass El Ghiwane.
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