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Le succès de la nouvelle version de Google Maps pour IOS, téléchargée 10 millions de fois en moins de 48 heures, symbolise la perfection des outils cartographiques, mais aussi la disparition de toutes ces petites erreurs de géographie commises au cours des siècles. The Wall Street Journal s’amuse à en dresser la liste dans un article empreint de nostalgie.
En guise d’exemple, une erreur majeure imprimée sur les cartes du XIXe siècle: celle de la chaîne de montagnes Kong, supposée se trouver sur la côte ouest-africaine:
«Les montagnes ont d’abord été esquissées en 1798 par le célèbre cartographe anglais James Rennell, connu pour avoir cartographié une grande partie de l’Inde. [...] Le problème, c’est qu’il s’était appuyé sur des rapports erronés d’explorateurs tourmentés ainsi que sur ses propres observations imaginaires et lointaines. Les montagnes de Kong n’existaient pas vraiment, mais tout comme une saisie Wikipédia peu fiable apparaîtrait dans un million de dissertations de collégiens, la chaîne a été reproduite sur des cartes par des cartographes qui auraient dû être mieux informés. C’était presque un siècle avant qu’un Français entreprenant ne parcourt réellement le site en 1889 et ne découvre qu’il y avait à peine quelques collines là-bas».
Ces montagnes de Kong, imaginées par l’homme, ont donc été mentionnées sur les cartes pendant plus d’un siècle.
Autre fail listé par The Wall Street Journal, celui, plus récent, des iles Senkaku par Apple Maps. Le système de cartographie qui prévalait depuis quelques semaines sur iOS avant l’arrivée du nouveau Google maps a trouvé une solution bien pratique pour résoudre le conflit entre le Japon et la Chine à propos des îles Senkaku, «contrôlées par les Japonais, revendiquées par les Chinois». Apple Maps les a tout simplement dupliquées... jusqu’à ce qu’on lui fasse remarquer cette erreur.
Apple Maps a d’ailleurs multiplié les erreurs. D’après l’AFP, en octobre dernier, plusieurs millions de personnes avaient pu, grâce à leur téléphone, situer et avoir une vue satellite d’une base militaire secrète, localisée dans le comté de Hsinchu au nord de Taïwan, où se trouve un radar à grande portée de pointe, capable de repérer le lancement de missiles jusque dans le nord-est de la Chine.
Comme le souligne The Wall Street Journal, avec la perfection du nouveau Google Maps pour IOS, toutes ces erreurs sont désormais derrière nous, et «l’ère enchanteresse des gaffes géographiques touche à sa fin».
En guise d’exemple, une erreur majeure imprimée sur les cartes du XIXe siècle: celle de la chaîne de montagnes Kong, supposée se trouver sur la côte ouest-africaine:
«Les montagnes ont d’abord été esquissées en 1798 par le célèbre cartographe anglais James Rennell, connu pour avoir cartographié une grande partie de l’Inde. [...] Le problème, c’est qu’il s’était appuyé sur des rapports erronés d’explorateurs tourmentés ainsi que sur ses propres observations imaginaires et lointaines. Les montagnes de Kong n’existaient pas vraiment, mais tout comme une saisie Wikipédia peu fiable apparaîtrait dans un million de dissertations de collégiens, la chaîne a été reproduite sur des cartes par des cartographes qui auraient dû être mieux informés. C’était presque un siècle avant qu’un Français entreprenant ne parcourt réellement le site en 1889 et ne découvre qu’il y avait à peine quelques collines là-bas».
Ces montagnes de Kong, imaginées par l’homme, ont donc été mentionnées sur les cartes pendant plus d’un siècle.
Autre fail listé par The Wall Street Journal, celui, plus récent, des iles Senkaku par Apple Maps. Le système de cartographie qui prévalait depuis quelques semaines sur iOS avant l’arrivée du nouveau Google maps a trouvé une solution bien pratique pour résoudre le conflit entre le Japon et la Chine à propos des îles Senkaku, «contrôlées par les Japonais, revendiquées par les Chinois». Apple Maps les a tout simplement dupliquées... jusqu’à ce qu’on lui fasse remarquer cette erreur.
Apple Maps a d’ailleurs multiplié les erreurs. D’après l’AFP, en octobre dernier, plusieurs millions de personnes avaient pu, grâce à leur téléphone, situer et avoir une vue satellite d’une base militaire secrète, localisée dans le comté de Hsinchu au nord de Taïwan, où se trouve un radar à grande portée de pointe, capable de repérer le lancement de missiles jusque dans le nord-est de la Chine.
Comme le souligne The Wall Street Journal, avec la perfection du nouveau Google Maps pour IOS, toutes ces erreurs sont désormais derrière nous, et «l’ère enchanteresse des gaffes géographiques touche à sa fin».