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Sur appel de l’Association nationale des directeurs et directrices de l’enseignement primaire et secondaire, ils ont organisé un sit-in de protestation après l’échec des tentatives de dialogue visant à ouvrir leur dossier revendicatif qui traîne depuis belle lurette. Le sit-in baptisé « La clé » fait allusion à leur disposition de rendre les clés et démissionner de leurs fonctions si le ministère continue à faire la sourde oreille au sujet de leurs revendications, notamment les conditions dans lesquelles ils exercent et qui laissent à désirer de l’avis même du ministre. Lors du Conseil de gouvernement, tenu jeudi, ce sit-in a été considéré comme illégal. «Les directeurs n’ont pas le droit de ne pas accueillir les inspecteurs dans les établissements. C’est une entrave à toute l’opération pédagogique. Ils doivent assumer leur responsabilité dans ce sens », a déclaré El Ouafa à « Libé ». Par ailleurs, les principales revendications des protestataires restent l’accès au cadre, le logement de fonction et la création d’un cadre administratif pour les accompagner dans leur activité quotidienne.
Les directeurs des établissements scolaires estiment que ce sit-in qui a duré plus de deux heures a été un succès et vient couronner plusieurs combats pour faire aboutir leur cahier revendicatif. Ils se disent prêts, en l’absence d’un dialogue sérieux, à mener d’autres actions de protestation devant le mutisme du ministère de tutelle. Ils prévoient d’organiser des sit-in devant toutes les délégations du pays le 10 décembre prochain et devant les académies régionales le 27 du même mois. Ils estiment que les différentes séances de dialogue avec le ministre sont restées sans résultats probants et que les promesses n’ont pas été tenues.
Du côté du ministère, c’est un autre son de cloche. Selon un communiqué émanant du département d’El Ouafa, tout va bien dans le meilleur des mondes. Une rencontre a été organisée avec les deux associations représentatives des directeurs du primaire et du secondaire qualifiant et plusieurs dispositions ont été prises pour relancer le processus de résolution de quelques difficultés alors qu’une autre séance de dialogue est prévue pour samedi 1er décembre. Ce qui est sûr, c’est que cette catégorie administrative et pédagogique mérite beaucoup plus d’attention, car elle a été longtemps marginalisée lors des différents dialogues avec le ministère de l’Education nationale.